 |  Sujet: Nathanaël O'Donnell || 100%  Lun 15 Mar - 3:13:15 | |
| I ▬ VOS PAPIERS, S'IL VOUS PLAÎT
Nom : O'Donnell
Prénom(s) : Nathanaël
Date de naissance & âge : 29 Janvier 1996 ▬ Il a donc 17 ans.
Type d'étude : 7ème année.
Lieu de naissance : Irlande, Dublin.
Lieu de résidence : Irlande, Trim.
Ascendance : Sang-pur.
II ▬ T'ES MIGNON MAIS J'AI PAS L'IMPRESSION DE TE CONNAÎTRE...
Ici, tout doit s'y trouver. Sous format d'un RP qui devra faire 50 lignes minimum, parlez du caractère de votre personnage, de son physique, de toute son histoire, de ses goûts, de son présent... bref. Vous voyez bien le portrait.
III ▬ OH, C'EST QUI DERRIÈRE LA VITRE DE L'ÉCRAN ?
Pseudonyme/Prénom : Ju'
Âge : 17 ans &&' quelques étoiles ;)
Comment avez-vous trouvé le forum ? Sur l'un de vos partenaires, The true Story.
Comment le trouvez-vous ? J'avoue avoir eu un coup de coeur pour le design et l'ambiance a l'ait sympa, le contexte nous laisse quand même très libre et c'est très bien (:
Mot de passe : - Spoiler:
Assurdiato
Un commentaire pour nous ?
Dernière édition par Nathanaël O'Donnell le Lun 15 Mar - 4:32:35, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Nathanaël O'Donnell || 100% Lun 15 Mar - 3:22:50 | |
| II ▬ T'ES MIGNON MAIS J'AI PAS L'IMPRESSION DE TE CONNAÎTRE... Chapitre 1.
« I want to be forever young »
« Tu es sur mon chemin espèce de sang de bourbe ! »
L'adolescente se retourna, âgée d'environ 13 ans elle avait une longue chevelure brune et de grands yeux bleus. Elle plongea son regard azur dans celui du garçon, un regard à la fois plein de haine et plein de tristesse. La remarque acerbe du garçon l'avait blessée mais elle préférait cacher celle-ci derrière sa colère, aussi puissante que celle d'une tempête. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il aimait provoquer les gens. Et la jeune poufsouffle lui offrait là une belle récompense.
« - Tu n'es qu'un con O'Donnell !
- Si tu le dis Henley seulement moi je ne fait pas honte à la fonction même de sorcier. »
Le visage de la poufsouffle se crispa, son regard se mit à briller des larmes de colères qu'elle tentait de retenir. Nate eu un sourire, c'était exactement la réaction qu'il espérait d'elle. Elle fit un pas vers le serpentard, bouillante de colère, les poings fermés. Elle était prête à le frapper, à le mutiler. Pourtant d'un calme étonnant en n'importe quelle situation, Lily-Rose, les joues empourprés, semblait hors d'elle. Les deux lourdeaux accompagnant Nathanaël s'avancèrent vers elle, frapper une fille ne les dérangeaient pas. La brune lança un regard assassin au jeune homme.
« Comme tu es courageux O'Donnell, je t'admire ! Tu insulte et tu laisse tes deux gros balourds te servir de bouclier. »
Sa voix était aussi froide que son regard, la remarque avait claquée telle un fouet, cinglante. La petite pointe de sarcasme dans la voix de la poufsouffle avait arraché une grimace de colère au serpentard. Lily-Rose lança un regard assassin au jeune homme avant de tourner les talons. Les trois garçon éclatèrent de rire. Ah ! Qu'ils se sentaient forts, invincibles, intouchables.
« - Mr O'Donell !
- Mme. Répondit le jeune homme avec arrogance.
- J'ai entendu votre conversation avec Miss Henley. Franchement comment osez-vous ? C'est à l'encontre même des principes de Poudlard. Vous savez que vous pouvez être puni pour cela ?
- Et vous savez que mon père est au conseil d'administration du collège ? Répondit l'adolescent. »
La vielle femme ouvrit la bouche, outrée avant de la refermer et de quitter les lieux. Nathanaël haussa un sourcil, satisfait, quel plaisir il éprouvait à se servir de sa supériorité pour obtenir ce qu'il voulait, pour blesser ou simplement pour l'exhiber ! Il aimait provoquer les gens, c'était une sorte de plaisir, un plaisir sadique qu'il aimait s'offrir.
Manoir O'Donnell.
Assis sur un fauteuil de cuir, sirotant une boisson, Nathanaël regardait ses parents, son père, brun, le visage fin et dur, une expression neutre sur le visage. Sa mère, magnifique, le visage d'une douceur infinie lisait par dessus l'épaule de son mari. Nathanaël fixait son père en particulier. C'était sa réaction qu'il craignait le plus mais qu'il attendait le plus cependant.
« - Tu peux mieux faire. Lâcha-t'il finalement. »
Nathanaël baissa les yeux, il avait énormément travaillé en espérant finalement que son père soit fier de lui. Pour rien. Cette simple phrase de son père venait de briser trois moins de travail. Depuis tout petit il avait du faire des efforts surhumains pour le rendre fier de lui et le moindre de ses compliments était pour lui comme une récompense.
« - William ! Il a des notes excellentes ! Je ne sais pas ce que tu veux de plus de lui …!
- Il se doit d'être le meilleur.
- Et pourquoi ? Pour devenir l'héritier du grand empire O'Donell ? Laisses-moi rire. »
Nathanaël jugea bon de déguerpir, les disputes de ses parents étaient de plus en plus fréquentes … Et violentes. Tantôt à propos de l'attitude de William envers son fils, tantôt à cause de ses infidélités, tantôt à cause de ceci, tantôt à cause de cela ... Ce soir là, il resta dans sa chambre. Un livre à la main sans le lire, les yeux rêveur, dans le vague. Des éclats de voix le tirèrent de ses pensées, suivies d'un grand bruit. Nathanaël quitta sa chambre en trombe, sa mère était sur le sol, les larmes aux yeux, une main portée sur sa lèvre ensanglantée. Son père était devant elle, le poing fermé, le regard vide.
« - Je m'en vais William. Hurla-telle. Je ne serais plus ton faire-valoir.
- Parfait, mais voyons auprès duquel Nathanaël choisi de rester … Allez mon fils ! »
Nathanaël vit ses parents se tourner vers lui. Il les regarda, un à un, le cœur battant au ralenti. Les larmes au yeux. Il savait à quel point sa mère l'aimait mais ... Il avait tant fait toute sa vie pour rendre son père fier de lui qu'il ne pouvait le quitter. Pas maintenant qu'il commençait à le faire entrer dans son cercle, à le présenter aux yeux de la bourgeoisie comme « son digne fils ». Il avait fait trop d'efforts pour ça, il ne pouvait se le permettre. Il inspira profondément, évitant le regard de sa mère avant puis il regarda son père, puis s'avança vers lui, en silence. Sa mère le regarda, une lueur indescriptible dans le regard, avant de monter dans la suite parentale. Une heure plus tard, elle était partie.
Chapitre 2.
« Yesterday, all my troubles seemed so far away »
« - Regardez donc O'Donnell, il a trouver une nouvelle victime. »
Le groupe de jaunes et noirs se retourna vers le jeune homme. Il avait plaqué sa copine contre le mur et l'embrassait avec fougue. Les années avaient passée et avait fait de lui un jeune homme magnifique. Grand, musclé, sportif, il était l'un des meilleurs parti de l'école. Il était connu pour sa beauté mais aussi pour ses conquêtes, nombreuses et magnifiques. Lily-Rose Henley se tourna vers ses amies. Les yeux cernés de noir, elle était plutôt jolie malgré la colère qui déformait ses traits. Elle détestait O'Donnell et ce depuis déjà des années.Et le simple fait de le voir déclenchait chez elle une vague de colère.
« - Il me dégoute. Lâcha t'elle. »
Le soir même, Lily-Rose rentrait de la bibliothèque, plusieurs livres serrées contre elle. Elle marchait rapidement, tête baissée, l'esprit quelque part, égaré dans le monde étrange de ses pensées. Elle ne vit pas le jeune homme. Les deux jeunes se percutèrent. Sous le choc, Lily-Rose chuta, tombant sur le dos.
« - Bon sang Henley ! Tu pourrais regarder devant toi ! Je ne savais pas que les sang de bourbes avaient même la vue d'inférieur ! »
La brune se redressa d'un coup, le regard brillant d'une haine non contenue, sauvage, brûlante, ardente comme une flamme. O'Donnel la défia du regard sans ciller, et bien loin de sa douter à quel point ses mots allaient se révéler vrais.
« - Pour le moment tu es le plus fort O'Donnell, tu est beau riche intelligent, sportif et parce que tu as tout ça tu te permet de mépriser les autres. Mais la roue tourne et tout ça n'est éphémère, un jour tu chutera et crois moi ta chute sera lourde. Oh comme j'aimerais être là pour y assister ! »
Sur ce la jeune femme s'éloigna. Laissant le serpentard seul. Troublé. Il la regarda s'éloigner sans un mot. Et si elle avait raison ? Une tape sur l'épaule le tira de ses pensées. L'un de « ses gros balourds sans cervelle lui servant d'ami » pour citer Lily-Rose Henley venait de le rejoindre.
« - Et tu l'a laissé te parler sur ce ton ?
- Parce que ma vengeance sera terrible crois moi ! Demain il y a match, tu va voir, elle ne teindra pas deux minutes sur son balai ! »
Le lendemain, l'effervescence était à son comble à Poudlard. Et pour cause, la maison des serpents affrontait celle des blaireaux en finale de la coupe de l'école ! Dans les tribunes, les élèves étaient hystériques, attendant le début du match, fébriles. William O'Donnell siégeait aux côté du directeur. Depuis déjà quelques années, plus exactement depuis le quatorzième anniversaire du jeune homme, il lui accordait plus d'importance, le traitait d'égal à égal. Lui enseignait ses idéaux radicaux. Et Nathanaël était exactement ce qu'il avait toujours voulu devenir. Un noble sang-pur adulé et envié.
Un coup de sifflet et le match commença. L'enjeu était tel que les élèves ne se faisaient pas de cadeaux. Cognards, coups, tout semblait permit ! Dans les tribunes, la pression étaient à son comble. Les deux maisons étaient au coude à coude. Lily-Rose avait stoppé son balai, elle cherchait le vif d'or des yeux. Nathanaël serra sa batte dans sa main, il se prépara à envoyer le cognard quand l'une de ses balles diaboliques le percuta de plein fouet. Le serpentard chuta lourdement. La dernière chose qu'il vit fut des visages penché vers lui puis le noir. Rien que le noir.
le garçon s'éveilla. Tout était noir. Hagard il tâtonna, cherchant ses repères. Une main se posa pour son front.
« - Je suis là mon ange. »
Cette voix ... Il ne l'avait pas entendu depuis des années. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. C'était la celle de sa mère. Immédiatement, un flot de souvenir lui revint en tête. IL revit le visage de sa mère, d'une douceur infinie, malgré son regard triste.
Elle le fit taire avec douceur. Lui caressant la joue. De profondes cernes marquaient son visage fin, montrant qu'elle n'avaient pas beaucoup dormi ces derniers temps.
« - Doucement mon ange. Tu as fait une lourde chute ... Tu a été dans le coma pendant plusieurs jours.
- Je ne vois rien maman ! »
Olivia se tourna vers l'infirmière, soudainement effrayée. L'infirmière observa longuement les yeux immobiles du jeune homme. Le verdict tomba, faisait l'effet d'un coup de masse.
« - Je crains qu'il n'ai perdu la vue ! »
Olivia porta ses mains à son visage, un instant, elle sembla chuter. Elle s'appuya contre la table de chevet, des larmes silencieuses coulant le long de son beau visage.
« - Et cela ne peut s'arranger ? Demanda alors William.
- Je crains que non.
- Bon sang tu n'aurais pas pu faire attention ?
- C'est une blague William ?! Comment oses tu par Merlin !
- Quoi ? Je voulais que mon fils soit un aussi grand auror que son père pas un misérable aveugle !
- Tu es immonde William ! C'est de ton fils dont tu parle bon sang !
- Mon fils ? Rien qu'un handicapé ... »
Sur ce William quitta la pièce, laissant son fils abasourdi. Il était enfin parvenu à rendre son père fier de lui. Enfin il était le pur fils O'Donnell, héritier d'une lignée parfaite. Tout venait de s'écrouler.
Nathanaël la chercha des mains, un flot de larmes ininterrompu coulant sur ses joues. Sa mère attrapa alors une de ses mains, qu'elle serra dans la sienne avec force.
« - Maman je suis désolé ...
- Ce n'est pas à toi que j'en veux mais à ton père. Tu n'a rien à te faire pardonner.
- Maman ne me laisse pas seul.
- Ne t'inquiète pas mon ange. Je suis là. »
Chapitre 3.
« I just wanna scream. How could this happen to me »
Les jours s'étaient écoulés, puis les mois. La vie de Nathanaël avait totalement changée. Le prince des serpentards avait vu tout ses sujets de retourner contre lui, profitant de sa faiblesse. Fauché en pleine gloire, il venait de recevoir de plein fouet la cruauté de la nature humaine.
Le jeune homme avait alors changé sa façon de penser. De bourreau, il était devenu victime. Et il était aujourd'hui la proie des plaisanterie de mauvais goût de ses camarades. Un matin, alors que l'hiver venait colorer de blanc le château, le jeune homme traversait le parc, seul, tentant de se guider par ses mains, par son ouïe, par sa mémoire. Un grand serpentard au cheveux blond le bouscula, un rictus mauvais pendu aux lèvres. Nathanaël chuta, tentant de retrouver ses affaires. Au bout de longues minutes de tâtonnements inutiles, le jeune homme jura. Il détestait cette situation. Il détestait se sentir si faible. Une main se posa alors sur son épaule.
« - Tiens O'Donnell, j'imagine que c'est ça que tu cherche. »
Tout en parlant, la jeune fille avait posé une paire de lunettes noires dans la main du serpentard. Le garçon tourna la tête vers elle, se guidant par sa voix puis remis ses lunettes, pour cacher ses pupilles fixes.
« - Pourquoi fais tu ça Henley ?
- Parce que je ne suis pas comme ces cons.
- Et pas très rancunière.
- En effet. »
La jeune fille se tut, elle rassembla les affaires du serpentard. Elle s'apprêta à partir mais se ravisa, sans même se retourner, elle prit la parole.
« - Pour atteindre le cours de soins aux créatures magiques tu doit continuer tout droit dans cette direction, au bout de 500 mètres tu y sera. Lily s'apprêta à partir quand Nathanaël lui attrapa le bras.
- Lily-Rose ?
- Quoi ?
- Merci. »
La jeune fille partit, les joues rosies. Puis au bout de quelques pas, elle se stoppa à nouveau puis attrapa le bras de Nathanaël. Ensembles, ils se rendirent au cours de soins au créatures magiques, provoquant l'étonnement général parmi les élèves.
Quelques jours plus tard, quelque part au bord du lac, Nathanaël profitait de l'un de ses rares moments de paix. Plus les jours passaient et plus le serpentard comprenait à quel point il avait été con. Anciennement bourreau, il était aujourd'hui victime, victime de ceux qui, comme il l'avait déjà fait de nombreuses fois, profitaient de sa faiblesse mais aussi de ceux qui ne trainaient avec lui que par pitié. Un parfum vint alors effleurer ses narines. Une note fleurie mêlée à une note plus corsée, il reconnu cette effluve immédiatement.
« - Que fais tu la Henley ?
- Quand je t'aide c'est Lily-Rose et sinon c'est Henley. Je n'apprécie guère !
- Désolé.
- Tu t'excuse ? Jamais je n'aurais cru ça de toi.
- J'ai changé.
- Je l'ai remarqué, et c'est pour ça que je suis là. »
Un ange passa. Lily-Rose profita du silence pour s'installer près du serpentard. Ses longs cheveux bruns volant au vent. Elle observa longuement le jeune homme. Beau, oui il l'était. Brun, pâle, une légère barbe, il était plus que séduisant, et les lunettes qu'il portait ne faisait qu'accentuer ce côté mystérieux. Il dégageait une telle aura de tristesse que sa beauté en était amplifiée.
« - Tu as énormément changé.
- Et tu t'attendais à quoi ? Toutes les bases de ma vie se sont effondrée d'un coup. Mon père que j'admirais de toute mon âme m'a rejeter. Ma mère que je pensais ne jamais revoir m'a prise sous son aile. Ceux que je pensais être mes amis se sont retourné contre moi. J'étais beau, populaire ...
- Mais aussi odieux, méprisable et détestable. Le coupa-t-elle.
- C'est vrai mais ... Aujourd'hui je prends conscience de ce que j'étais avant grâce à ma mère. Vois-tu ... J'ai été monstrueux avec elle et pourtant son amour pour moi n'as jamais disparu.
- Pourquoi me raconte tu tout ça ?
- Parce que tu avais raison. Le jour où tu m'as dis que rien dans la vie ne me serais dû. Tu avais entièrement raison.
- Tu as vraiment changé ... En bien. Lâcha t'elle après une hésitation. »
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