| | L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 12:32:42 | |
| Nom : Blackshade est un nom peu banale que je porte depuis un peu plus de seize années déjà. Ayant été placé en asile psychiatrique dès mes cinq ans, je ne sais pas grand chose sur ma famille et, de ce fait, je ne pourrai vous dire si je tiens mon patronyme de ma mère ou de mon paternel, deux personnes qui, de toute évidence, ne ce soucient plus de moi depuis fort longtemps. Prénom(s) : À ma naissance, mes géniteurs, deux Moldus, m'ont donné deux prénoms. Midnight et Lukael. Le premier, comme vous vous en doutez sûrement, signifie « minuit ». Quant à l'autre, je suppose qu'il est inspiré de Louka qui, dans la langue latine, se traduit par « lumière ». Âge et type d'étude : Si le père Noël trimbale derrière lui une hotte pleine de jouets, pour ma part, je ne porte que seize années et des poussières. C'est bien moins lourd. Sinon, j'étudie en septième année à Poudlard, l'école de sorcellerie britannique qui, d'après certains dires, serait l'une des meilleures. Lieu et date de naissance : D'après mes médecins, les hommes qui m'ont donné un semblant d'éducation, je suis né le quinze mai de l'année mille neuf cent soixante-six, dans un hôpital situé en plein cœur de Dublin, la capitale de l'Irlande. C'était un mercredi, il était onze heures ante meridiem. Lieu de résidence : Je réside à Londres, chez Sierra Lloyd, ma « tutrice ». Ascendance : Comme dit précédemment, mes parents sont deux Moldus. Personnellement, je me fiche royalement d'être d'ascendance moldue. Ça me convient même si, souvent, lorsqu'on ne m'injurie pas de « sale fou qui parle aux murs », c'est de « Sang-de-Bourbe » qu'on m'insulte.
- Citation :
- Pseudonyme/Prénom : Anthony.
Âge : En ce mercredi quatorze avril deux mille dix, j'ai seize ans, trois mois et quinze jours (fin, il me semble -les mathématiques et moi, ça fait trois). Et pis, j'ai toutes mes dents. Comment avez-vous trouvé le forum ? J'ai trouvé le forum sur Felix Felicis, il y a quelques mois déjà. Comme ce dernier a fermé, je me joins à vous. (: Comment le trouvez-vous ? Il est tout simplement magnifique. Et pis, de plus, ce design est clair, ce qui change des autres forums HP. Trop de sombre tue le sombre (même si je keaf ça). Mot de passe : Rictusempra. Un commentaire pour nous ? Vous avez créé un bien joli forum, mesdames. Que la paix soit avec vous. - sbaff - Célébrité utilisée : Ed Westwick.
Dernière édition par Midnight L. Blackshade le Sam 17 Avr - 10:12:21, édité 32 fois |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 12:32:55 | |
| Caractère : Bizarre est, je pense, le mot qui définie de mieux Midnight, un être spécial, totalement cinglé d'après certaines personnes. Bien qu'il pense être comme les gens qui l'entourent, il n'en est rien. En effet, le jeune adolescent est différent des autres, ce qui lui vaut les moqueries de ces derniers. Lunatique et rêveur, Midnight change d'humeur comme de chemise. Il ignore ce que beaucoup apprennent dès l'enfance (comme, par exemple, comment faire un enfant, comment lacer ses lacets, etc.) et s'en contrefiche. Souvent seul, assis dans un coin délaissé par le reste de la population, le pré-adulte passe la plupart de son temps à penser, encore et encore. Lassé des autres, lassé de leurs remarques et de leurs critiques à son égard, Midnight favorise la solitude aux disputes et aux noms d'oiseaux. Néanmoins, il n'est jamais seul. En effet, souvent, le jeune adolescent, âgé de seulement seize ans, discute avec les objets et les choses qui l'entourent. Il apprécie énormément les murs, mais a la fâcheuse tendance à s'énerver après eux. Le fait qu'ils ne lui répondent pas l'agace, le met dans une rage folle, presque démesurée. Intelligent mais fainéant, Midnight n'aime pas travailler. Comme le disent si bien la plupart de ses professeurs, il préfère se reposer sur ses lauriers et, surtout, sur ses acquis. Par ailleurs, son attitude je-m'en-foutisme est mal perçue par beaucoup. Cependant, il s'en moque. Attentionné et affectueux, Midnight n'ose pas se rapprocher des gens. Il a peur que ces derniers l'abandonne sur le bord d'une route, comme l'ont fait ses parents alors qu'ils n'avaient que cinq ans. Le pré-adulte est également pointilleux et colérique, ce qui n'arrange pas sa folie qui, de toute évidence, s'est installée il y a fort longtemps en lui. Si une chose ne lui convient pas, Midnight est capable d'envoyer valser tout ce qui lui tombe sous les mains. Tel un savant fou, Midnight est incompris et est désespérément irrécupérable. Physique : Comme vous devez sans doute vous en douter, Midnight un jeune individu de sexe masculin. Âgé de seize ans et des poussières, le jeune pré-adulte mesure, au millimètre près, un mètre soixante-seize, ce qui lui donne une taille assez moyenne dans l'ensemble. Au niveau de sa corpulence, Midnight Lukael Blackshade, de son nom complet, n’est ni trop maigre, ni trop gros. Il pèse soixante-deux kilogrammes et est très bien dans peau, même s'il est vrai que, de temps en temps, le garçon aimerait avoir un corps un peu plus athlétique sans pour autant avoir recourt au sport – qui est, par ailleurs, une des nombreuses choses qu'il n'aime pas. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, l'adolescent n'a jamais eu la peau pâle. Il s'est toujours connu légèrement bronzé, ce qui ne le dérange point. En fait, il s'imagine mal avec un teint terne, presque translucide. D'ailleurs, ne lui demandez pas pourquoi. Il serait dans la totale incapacité de vous répondre. Et puis, que voulez-vous, tout le monde n’aime pas les mêmes choses et tous les goûts sont dans la nature. En tout cas, c'est ce qu'on dit. Les yeux de Midnight portent une magnifique couleur noisette. Ceux-ci ont d'ailleurs la très fâcheuse habitude de virer au noir lorsque l'adolescent libère de son corps quelques larmes. Ses cheveux, quant à eux, sont plus ou moins mi-longs. Tantôt foncée, tantôt mordorée, sa gracieuse chevelure change de teinte au gré des saisons et des températures environnantes. Le nez du sorcier est plutôt ovale. D'après les médecins de l'asile psychiatrique, ceux qui lui ont donné un semblant d'éducation, Midnight a le même nez que son père, fait dont il se contrefiche royalement. Quant à ses lèvres, elles ne sont ni trop fines, ni trop volumineuses. Pendant quelques instants, nous n'avons qu’à oublier toute modestie et dire qu’elles sont parfaites, tout simplement. Lorsqu'elles sont ouvertes, ou ne serait-ce entrouvertes, on peut y voir des dents – quelle surprise. Elles sont au nombre de trente-deux, sont parfaitement alignées et sont toutes aussi blanches les unes que les autres. Baguette magique : Étant taillée dans du bois d'acajou, il n'y a rien d'étonnant dans le fait que la baguette magique de Midnight ait une couleur rouge foncé, presque brune. Elle contient en son intérieur une plume de corbeau, un animal qui, au jour d'aujourd'hui, est mal vu en Occident, et mesure vingt-huit centimètres. Ni plus, ni moins. Ses goûts : Midnight aime la neige. — Il adore la pluie. — Il vénère la lune. — Il trouve que le soleil n'est pas très joli à voir. — Il déteste les lapins et ne comprend pas pourquoi ils se nourrissent de carottes. — Il aime regarder les malades dont les soucis sont d'ordre mental. Il dit les trouver bizarre, ce qui l'éclate. — Il aime la glace au citron, au cassis et à la framboise. — Il n'aime pas le chocolat. Ça donne mal aux dents et au ventre. — Il s'est toujours demandé pourquoi certaines femmes aimaient d'autres femmes et pourquoi certains hommes aimaient d'autres hommes. Au final, après avoir imaginer plusieurs scènes à traits sexuels, il a trouvé ça plutôt bizarre, mais appréciable. — Il adore les murs. — Il n'aime pas les fleurs et les écrase dès qu'il en croise. — Il apprécie les séries télévisées américaines que regardent quelques Moldus. — Il trouve que les films pornographiques sont vulgaires. Il en a vu un et s'est évanoui. — Il n'aime pas le sport, même le Quidditch. — Il aime observé les autres. Lorsqu'il était interné dans l'hôpital psychiatrique où il a grandi, il regardait tout le monde et observait leurs faits et gestes. À neuf ans, il a même vu « Celestyna, la buzzeuse-martienne » faire une gourmandise à un des médecins de l'asile. — Il adore le mauvais temps. — Il déteste les journées ensoleillées.
Dernière édition par Midnight L. Blackshade le Mer 14 Avr - 22:43:01, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 12:33:06 | |
| CHAPTER ONE - CONFIANCE ET DÉFIANCE SONT ÉGALEMENT LA RUINE DES HOMMES (HÉSIODE) VINGT-TROIS JANVIER MILLE NEUF SOIXANTE-QUATORZE, HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE DUBLIN Un jour, c'est certain, je volerai. Et alors, crois-moi, je deviendrai un héros. Je serai la femme dont tout le monde parlera. L'unique femme dont les gens se souviendront pour le restant de leurs jours, celle qui attirera l'attention des petits et des grands, me disait Celeste, celle qu'on surnommait tous « Celestyna la buzzeuse-martienne » en raison de son fanatisme pour la lune, les astronautes, Buzz l'Éclair et, surtout, les petits hommes verts. Adossé contre le dossier d'une chaise, dans le réfectoire de l'asile, le lieu où j'avais grandi, je détournai mes yeux foncés de la fenêtre afin d'observer mon interlocutrice. Les mains sur les cuisses, je la dévisageai. Son visage et ses traits étaient ternes. Elle était fatiguée, épuisée. Néanmoins, ses yeux pétillaient et extériorisaient, comme à leur habitude, toute la joie qu'elle ressentait. J'en suis persuadé, lui répondis-je après quelques minutes de silence durant lesquelles je les avais fortement observés, elle et son joli minois. Elle sortit alors de sa rêvasserie, me fixa, puis, peu à peu, sourit légèrement. Elle passa l'une de ses deux mains dans sa longue chevelure blonde et, à mon tour, je me surpris à sourire. Celeste, bien que bizarre, était sympathique. Elle reflétait ce que beaucoup ne renvoyaient pas : une joie de vivre démesurée. En effet, ici, dans cet hôpital psychiatrique, la plupart d'entre nous, les internés, avons perdu toute joie, toute notion du bonheur. Les trois quarts de ces personnages ne sourient pas. Ils sont prisonniers de ces lieux et de leur esprit tordu, incompréhensible et presque satanique. Je tournai la tête et me remis à contempler la fenêtre, condamnée et scellée à des barreaux forgés dans de l'acier, que j'avais admiré il y a peu. Cette dernière ne m'intéressait guère. À vrai dire, en la regardant, j'imaginais le magnifique paysage qu'elle cachait. Nous étions en janvier, un mois où les chutes de neige n'étaient pas courantes dans la région, certes, mais où, quelques fois, de rares tempêtes la balayaient. Souvent, je me demandais comment des médecins, personnes qui, avant toute chose, étaient des hommes, des êtres humains avec un cœur, une âme et des émotions, pouvaient et osaient se permettre de laisser d'autres gens vivre entre quelques murs, larges et épais. Perdu dans mes pensées comme je ne l'avais jamais été par le passé, je n'avais pas remarqué que Celeste, femme âgée de vingt-sept ans environ et dont les origines étaient très certainement asiatiques, qui était assise à ma gauche, me parlait. Encore. Cette dernière dut me donner un petit coup, qui m'avait pourtant paru brusque et légèrement violent, pour que je puisse enfin m'en rendre compte. Quoi ? Ça y est, tu voles ? demandai-je, une moue curieuse sur le visage. Non, dit-elle, un sourire narquois aux lèvres. Je voulais juste savoir pourquoi tu étais là ? Pause. Tu sais, bien que ma vie soit pourrie et que je passe la plus grande partie de mon temps à dire aux gens que les petits hommes verts viendront me chercher, un jour ou l'autre, je n'en suis pas pour autant « réaliste ». De mes yeux marron foncé, je la fixai. Pour être honnête, sa question, bien que très simple, me désarçonnait. Tout comme « Celestyna la buzzeuse-martienne » l'avait fait des minutes plus tôt, je passai une main dans mes cheveux, mordorés en cette saison hivernale, avant d'ébouriffer ces derniers. J'en sais trop rien. Je crois que mes parents ne voulaient plus de moi. Plus de mes bizarreries, lâchai-je, le timbre rogue et, de toute évidence, attristé.
Un silence lourd et pesant s'installa entre nous. Je fermai les yeux, essayant alors de faire le vide dans mon esprit, fait qui, je dois l'avouer, était difficile. Je n'aimais pas m'étaler des masses sur ma vie, sur mon passé. Et puis, de toute façon, je ne possédais que quelques vagues souvenirs de cette période, rien qui pourrait, d'une manière ou d'une autre, me donner un semblant d'aperçu sur l'existence que je menais derrière les murs de cet asile. Dis, Celeste, tu crois vraiment que certaines personnes peuvent voler ou... avoir un quelconque pouvoir ? dis-je après des instants d'abstinence, brisant ainsi le pseudo-règne qui, peu de temps avant, avait été occupé par le silence et le mutisme. Nous nous regardâmes durant un long moment. Bien sûr, murmura-t-elle dans un souffle. Tu sais, Midnight, les hommes sont capables de tout. Du meilleur, comme du pire. Elle haussa les épaules, puis baissa la tête. Je l'imitai, soupirai et humectai mes lèvres. Tu sais garder un secret ? demandai-je avant d'arquer un sourcil. Ouaip. Petite, on me surnommait « la poubelle aux trésors ». Son sourire se crispa et je me retins de noter, dans un coin de ma tête, ce surnom. Elle releva son visage et ébouriffa sa longue chevelure. Je remarquai que ses yeux ne pétillaient plus, sans doute à cause du sobriquet qu'on lui donnait lorsqu'elle était plus jeune. « La poubelle aux trésors », non mais, vraiment. Était-ce parce qu'elle gardait des secrets pourris qu'ils la surnommaient comme cela ? Sans doute, pensai-je. Bref. Tu penses que je peux t'en confier un ? Elle acquiesça et, pour la première fois, je vidai mon sac. Je fais de la magie. Pause. Enfin, je crois. Nouvelle pause. Des fois, j'arrive à faire des choses étranges, des trucs bizarres. Tu veux voir ce que je sais faire ? Les yeux exorbités, elle acquiesça, une fois de plus. Je fermai les paupières, serrai les dents, et tendit les bras devant moi. Une poignée de secondes plus tard, je réouvris un œil. Ça avait marché. Ça marchait toujours. J'avais réussi à faire apparaître quelques petites étincelles. Ces dernières étaient rouges et brillaient de mille feux. Je me tournai vers ma spectatrice et, avec un plaisir certain, appréciai son air choqué. Elle était bouche bée, incapable de prononcer le moindre mot. Néanmoins, il ne me fallut pas plus de quelques instants pour m'apercevoir qu'elle était dans la capacité de hurler à la mort. Surpris et apeuré par de tels cris, je mis fin à l'existence des lueurs que j'avais créées. Celeste bondit de sa chaise et se mit à imiter un avion. Midnight est un petit homme vert ! Midnight est un petit homme vert ! Celete veut rentrer à sa maison, Vénus, là où les femmes naissent, Celeste veut téléphoner à sa maison ! se mit-elle à hurler une bonne centaine de fois. Midnight, mon très cher Midnight, emmène-moi au pays des merveilles ! Midnight, mon très cher Midnight, fais moi valser et tourbillonner au travers de la galaxie, de la planète d'où tu viens ! C'était là, en ce vingt-quatre janvier mille neuf cent soixante-quatorze, que je compris enfin pourquoi « Celestyna la buzzeuse-martienne » était internée dans cet asile psychiatrique. Elle était folle. C'était un fait, une évidence. Alors qu'elle commençait à mimer le pigeon, un volatile, deux ou trois psychiatriques firent leur apparition dans la cantine. Deux d'entre deux attrapèrent la jeune femme par les bras et les jambes, tandis que l'autre, le plus jeune et le moins habitué à des scènes dans ce genre – ça se voyait à la grimace qu'il tirait –, tenta de calmer le peu de personnes qui avaient assisté au vacarme et qui étaient entrées dans une transe profonde en voyant leur camarade faire de même. Néanmoins, les grands gestes et les douces paroles, censés faire taire la population, du médecin étaient inutiles car quasiment ignorés. Finalement, les diplômés en médecine firent sortir Celeste du réfectoire et, peu à peu, les internés se turent. À mon tour, je sortis de la pièce, les mains dans les poches. Plus loin, je vis les psychiatriques traîner par la force la première – et sûrement la dernière – personne à qui j'avais confié mon secret, la raison pour laquelle, d'après moi tout du moins, j'étais enfermé avec des drôles de personnages. Cesse de raconter des balivernes, Celeste ! entendis-je alors que je me rendais dans ma chambre, une étroite salle située au premier étage. Les « extraterrestres » n'existent pas. La magie non plus. Les yeux remplis de perles salées, je me jetai sur mon lit recouvert de blanc. Quelles saloperies, ces infirmières. Je détestais cette couleur et, le pire dans toute cette histoire, c'est qu'elles le savaient.
Dernière édition par Midnight L. Blackshade le Jeu 15 Avr - 19:55:09, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 12:33:20 | |
| CHAPTER TWO - L'ART EST LA MAGIE DÉLIVRÉE DU MENSONGE D'ÊTRE VRAI (T. ANORDO) HUIT MAI MILLE NEUF SOIXANTE-DIX-SEPT, HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE DUBLIN Midnight, on te demande à l'accueil. Tu as de la visite. Quoi ? On me demandait ? Mais, comment cela était-il possible ? J'étais interné depuis déjà six ans. Six longues années pendant lesquelles personne, pas même mes géniteurs, ne m'avait rendu visite. Alors, comment se faisait-il qu'en cette douce et bienveillante journée de mai, un visiteur qui m'était très sûrement inconnu – j'en étais intimement persuadé, étant donné que je ne connaissais personne, hormis les autres dingues du centre et le personnel qui y travaillaient – souhaitait me voir, me parler ? Je détournai les yeux de Lussy, mon mur préféré, le seul qui me donnait l'impression d'être écouté, et reluquai mon interlocutrice, une vieille infirmière coiffée d'un chignon serré. Je pense que vous vous trompez. Je n'ai jamais de visite, répondis-je de ma voix rogue et traînante. Il y a une première fois à tout comme on dit. Aller, dépêche-toi ! À contrecœur, j'adressai à Lussy un dernier signe de la main en guise d'au revoir. Puis, je me rendis à l'accueil. Lorsqu'il me vit, le responsable de l'établissement, Mr. Rosenwald, vint me saluer, un énorme sourire sur le visage. Ressemblai-je à un con pour qu'une quelconque personne ait l'audace de m'offrir un tel air ? Non, supposai-je. Aussi, c'est certainement pour cette raison-là que mon visage se crispa. Je mis mes mains sur ce dernier, ne souhaitant pas en voir davantage, fait qui risquerait de me donner la nausée. Lorsque je réouvris mes paupières, je fus heureux de constater que le directeur avait cessé d'élargir comme un fou furieux ses pauvres lèvres qui, j'en étais sûr, n'en demandaient pas tant. Je constatais également qu'une jeune femme se tenait à ses côtés. Elle était grande, svelte et blonde. Ses traits étaient magnifiques, presque parfaits. En bref, elle était tout simplement jolie et irrésistiblement bandante. Tu dois être Midnight Blackshade. Je me trompe ? me demanda-t-elle. Abasourdi par la douceur de sa voix, je ne lui répondis pas. Là, en cet instant précis, je n'avais qu'une seule envie : courir. Courir loin, dans un endroit inconnu, déserté de tout. Pour la toute première fois, je me sentis réellement différent des autres. Cette impression était bizarre, unique. Je ne compris pas pourquoi je ressentais une telle chose, et je compris encore moins pourquoi devant elle et pas un autre. C'était tout bonnement étrange. Bref, Mr. Rosenwald nous fit entrer dans son bureau, une vaste salle rectangulaire. À côté de cela, ma chambre paraissait ridicule, pittoresque. Midnight, tu vas nous manquer, dit, avec une hypocrisie certaine, le directeur de l'asile. Je vais vous manquer ? avais-je demandé, un air d'incompréhension sur la face. Pourquoi donc ? Oui, Mlle Lloyd, ici présente, vous « adopte ». Hein ? Quoi ? Comment ? Qu'était-ce que cette blague de mauvais goût et, surtout, pourquoi la faisait-on à moi ? Les évènements qui suivirent furent brefs. Mlle Lloyd, qui se prénommait Sierra, signa quelques décharges et sortit de sa poche un bout de bois. La suite fut plus compliquée à comprendre. Sierra supprima tous les dossiers où mon nom apparaissait, puis lança des « Oubliettes ! » à toutes les personnes se trouvant dans l'hôpital. Lorsque nous en ressortîmes, je fus déboussolé. En sortant, personne ne m'avait adressé la parole, pas même « Celestyna la buzzeuse-martienne » qui, pourtant, s'agitait dans tous les sens dès qu'elle me voyait. C'était comme si je n'avais jamais existé, comme si mes parents ne m'avaient jamais fait interner... *** Tu es un sorcier. Voilà pourquoi, dès que tu le souhaites, des étincelles jaillissent de tes mains. J'étais choqué, perturbé par cette soudaine révélation. Mes médecins disaient, affirmaient, que la sorcellerie n'existait pas, que tout n'était qu'illusion et baratin. D'ailleurs, en septembre prochain, tu iras à Poudlard, la plus grande de toutes les écoles de sorcellerie. J'y ai également étudié lorsque j'étais plus jeune. Tu verras, je suis persuadée que tu t'y plairas. Poudlard, c'est comme une deuxième maison. En y entrant, tu ne voudras plus en sortir. Peu à peu, je les ignorai, elle est son discours. J'étais bien trop abasourdi pour me soucier de ses belles paroles. Néanmoins, l'idée d'aller étudier la magie m'enchantait au plus haut point.
Dernière édition par Midnight L. Blackshade le Sam 17 Avr - 7:05:52, édité 1 fois |
| | | Livia S. Walsingham
– parchemins : 622 – copyright : (c) mistaken. – métier : assistante de la directrice du département de la justice magique et membre du magenmagot.
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 19:28:47 | |
| BIENVENUE SUR WADDIWASI ! Ton personnage promet, j'ai hâte de lire la suite. Anthony ? J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce nom quelque part sur un autre forum très ancien... mais bon, y en a tellement des Anthony. XD
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 20:55:11 | |
| J'aime pas les lapins. C'est moche, ça fait craquer les filles et ça mange ses petits.
Tu étais qui sur FF*? J'y étais aussi! (je pense que mon perso s'appelait Elizabeth ou Mary-Jane Cromwell mais j'ai un doute XD)
Ah oui... BIENVENUE SINON :D |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 21:10:50 | |
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| | | Etain T. Collins
– parchemins : 501 – copyright : (c) golden skans ; the kilians and onlysugarcoated @LJ – études : sciences et mystères de la sorcellerie, première année
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 21:16:32 | |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mar 13 Avr - 22:13:58 | |
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| | | LJ. Cokclhaène Millington
– parchemins : 848 – copyright : abygaël ; pockecharm ; nxg – études : Poudlard – année : 5ème (a redoublé)
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 0:19:17 | |
| C'était Hogwarts Temptation, mais j'en doute que c'était toi parce que le jeune homme concerné s'appelait Anthony mais il avait un pseudo du net ça commençait par P un truc dans le genre mais bon, ça remonte à loin, même moi j'suis dans les puissances 1000. |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 0:23:23 | |
| Psykie ? (a) C'est lui dans ce cas. Anthony n'étant plus là, je me permet de répondre à sa place XD |
| | | Livia S. Walsingham
– parchemins : 622 – copyright : (c) mistaken. – métier : assistante de la directrice du département de la justice magique et membre du magenmagot.
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 3:34:24 | |
| AH OUAIS, PSYKIE. Alors je suis sûre, même qu'il jouait Jules Jenkins dessus bref, j'en termine avec mon racontage de life. Waouh c'est grave comment les gens peuvent se retrouver. XD Mais bon ce forum n'a pas fait long feu toute façon.
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 6:14:25 | |
| Merci Alexielle et Cokclhaène.
- J. Cokclhaène Millington a écrit:
BIIIIIIIIIIIIEEENNVVEENUUUUE (enfin re-bienvenu) un lien ! un lien bienvenue au club des fous de poudlard Non non, c'est bien la première fois que je m'inscris sur ce forum, Manahune-chérie. Ton personnage aussi est dingue ? Et ouais, on aura un lien qui tue tout sur son passage, même les plus résistants, t'en fais pas.
- Asteria P. Canterlayt a écrit:
C'était Hogwarts Temptation, mais j'en doute que c'était toi parce que le jeune homme concerné s'appelait Anthony mais il avait un pseudo du net ça commençait par P un truc dans le genre mais bon, ça remonte à loin, même moi j'suis dans les puissances 1000. J'en étais sûr, mais vraiment ! Même que tantôt j'ai dis à Janies que, tant, tu allais me ressortir mon tout premier rpg. Et là, HT (fin, à l'époque, la toute première version était Mysterious Hogwart, non ?), c'était un des premiers foras où je m'étais inscrit. Bref, comme l'a dit Janies, c'est moi le mec dont tu parles. Pouaah, le Jules Jenkins, mieux faut l'oublier de A à Z, tout comme le pseudonyme psykie, sincèrement.
Dernière édition par Midnight L. Blackshade le Mer 14 Avr - 7:15:36, édité 1 fois |
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| | | | LJ. Cokclhaène Millington
– parchemins : 848 – copyright : abygaël ; pockecharm ; nxg – études : Poudlard – année : 5ème (a redoublé)
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 7:02:16 | |
| o_O tu n'avais pas été alexander quelque chose ? ah manahune que j'aime ce prénom : D |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Mer 14 Avr - 7:07:56 | |
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| | | LJ. Cokclhaène Millington
– parchemins : 848 – copyright : abygaël ; pockecharm ; nxg – études : Poudlard – année : 5ème (a redoublé)
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Jeu 15 Avr - 0:07:43 | |
| aouchhhh y a même une grosse erreur oups bon bha alors bienvenue tout cous : D |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Sam 17 Avr - 7:07:12 | |
| Fiche terminée. \o/ J'ai bâclé la fin, mais j'avais hâte d'en finir. |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Sam 17 Avr - 7:15:47 | |
| ENFIN FINI.
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Sam 17 Avr - 7:26:14 | |
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| | | Livia S. Walsingham
– parchemins : 622 – copyright : (c) mistaken. – métier : assistante de la directrice du département de la justice magique et membre du magenmagot.
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Sam 17 Avr - 8:43:44 | |
| J'ai vraiment adorer lire ta fiche. Poufsouffle ou Gryffondor ? :D |
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| | | | LJ. Cokclhaène Millington
– parchemins : 848 – copyright : abygaël ; pockecharm ; nxg – études : Poudlard – année : 5ème (a redoublé)
| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) Dim 18 Avr - 3:23:27 | |
| haa magie : D excellent icon crétinique |
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| Sujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) | |
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| | | | L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. (uc.) | |
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