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Everybody loves a winner, so nobody loved me

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Everybody loves a winner, so nobody loved me _
MessageSujet: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 4:40:13

Everybody loves a winner, so nobody loved me 344623a

    I ▬ VOS PAPIERS, S'IL VOUS PLAÎT

    Nom : Wankefield
    Prénom(s) : Thomas Edwin
    Date de naissance & âge : 03 mars 1996 - 17 ans
    Type d'étude : Septième année
    Lieu de naissance : Quelque part au Zimbabwe. Les parents du jeune homme sont deux erstaz de hippies qui ont emmené leur fils partout jusqu'à ce qu'il soit en âge de courir suffisamment loin d'eux pour chercher des ennuis. Et il est très doué à ce petit jeu.
    Lieu de résidence : Banlieue de Londres, mais il lui arrive souvent de prendre l'avion pour rejoindre ses parents sur les lieux de tournage, soit aux quatre coins du monde et sans la moindre trace de réseau ou hiboux dans le coin
    Ascendance : Né moldu, mais son oncle et plusieurs membres de sa famille paternelle sont des sorciers



Nota Bene ; A l'intention et à l'attention du lecteur errant par là


Comme toujours lorsque je fais une fiche, je me laisse emporter par l'ivresse des mots. Alors c'est long, j'en ai conscience. Je peux espérer deux choses, ou plutôt trois. Qu'il y aura des gens qui liront cette fiche, qu'il y en ait qui tentent de retrouver les quelques références (plus fort que moi, j'aime ouvrir une fenêtre sur quelque chose que j'ai aimé, même dans une fiche), et surtout qu'elle plaira à quelqu'un, fera naître un sourire ou changer l'expression sur un visage derrière l'écran froid et distant d'un ordinateur. Enfin bref, bonne lecture !


Dernière édition par Thomas Wankefield le Ven 23 Avr - 1:46:22, édité 5 fois
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Everybody loves a winner, so nobody loved me _
MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 4:40:35

Honey&Hyde
Si j'avais été dans un thriller ou un truc policier, j'étais forcément un second rôle. Soit un acolyte de méchant, tué dès le début, soit le faire-valoir du héros. J'aurais été Watson. Pas un manche dans mon domaine, mais mon domaine ne sert pas exceptionnellement pour nos enquêtes. C'est un peu comme la gym. Des années de pratique, du talent m'a-t-on assuré objectivement, ne servent à rien à Poudlard. Certes, je m'entraîne dès que je peux. Pour ne pas perdre le coup. Mais j'y pense, j'y pense ... Si j'avais été moldu, j'aurais pu faire carrière là-bas. Peut-être des championnats ? Au moins des points en plus en sport. Je me serais avancé vers le tapis, avec ces trois petits pas, qui ressemblent toujours à des pas de danse. Ça aurait été comme prendre mon envol, un oiseau qui s'élance.
Mais je cherche mon Holmes, mon opiuman. Je peux toujours l'attendre pour être le mec loyal dans l'ombre, celui qui ne se fait pas remarquer par son intelligence, sa vivacité d'esprit. Mais par son humanité. L'acolyte. Le meilleur rôle. Bon, on m'aurait peut-être enlevé une ou deux fois. Personne n'aurait voulu me tuer, par contre. J'aurais servi de monnaie d'échange. Je me vois bien en monnaie d'échange. On a beau dire, tout le monde veut tuer le héros. Personne ne souhaite la mort de l'acolyte. Parce qu'on oublie à quel point il est important pour le héros ? Peut-être. Alors, j'attends. J'attends la personne dont je serais l'acolyte. Quand je crois l'avoir l'avoir trouvée, je ne dis rien. J'aimerais, évidemment. Les déclarations d'amitié me semblent aussi belles que celles d'amour, si ce n'est que mon choix d'auteurs dans lesquels puiser est moins vaste. Je ne sais pas trouver les mots qui vont transmettre mes émotions. Je ne peux pas ... Défendre une cause, je veux bien. Je m'habille en moldu pour lutter contre le côté clérical de la robe de sorcier, je ne fais pas de Quidditch parce que je refuse d'entrer dans sa ferveur supportrice digne du football. J'ai même refusé, quand j'avais huit ans je crois, de colorier une carte. Parce que je n'étais pas sûr que les crayons n'aient pas été fabriqués par des gosses de mon âge dans un pays du tiers-monde. J'ai peut-être refusé parce que je suis daltonien et que plusieurs crayons me paraissaient identiques ...
_____________________________________
La petite saison dans les prairies

Dans un western, tout aurait été différent, évidemment. J'aurais peut-être été l'indien des plaines, sorte de vieux grigou qui vit dans l'amour de nature. Du souffle du vent, j'aurais appris les mélodies. De la lumière tremblotante du matin, j'aurais compris la paix. Ou allez savoir, j'aurais peut-être été un aventurier solitaire. Sans foi ni loi, car ma justice n'est pas compatible avec la loi. Durant des jours sans fin, j'aurais chevauché sans haltes ma presque fidèle monture. Un cheval quelconque, je n'aurais pas cru au mythe de l'animal qui vous aime et vous comprend. Bien sûr, dans la réalité, j'y crois. Secrètement. Moi "moi profond", pas mon "moi social". Encore un terme de Proust. Mais je m'égare. Justement, je ne serais pas égaré. Comme un baroudeur habitué, j'aurais su garder la direction que je m'étais fixée. Peut-être une boussole, évidemment.
Chevauchant le jour pour livrer de mystérieux colis de Saint-Joseph à Sacramento pour le compte du Pony Express. Mes affaires réglées, après d'interminables heures de chevauchée sous ce soleil brûlant d'Ouest qui m'aurait tannée la peau, je serais entré dans un saloon ou un cabaret quelconque, encore un peu chancelant. J'aurais commandée une quelconque boisson. Sirotant mon verre, j'aurais observé le petit monde grouillant autour de moi, presque indifférent, de cette indifférence légère mais pas hautaine que je ne suis pas capable d'avoir dans le monde réel. Mes lèvres auraient fredonné sans que je leur ordonne la chanson qui se serait répétée presque inlassablement dans les esprits abrutis des hommes de l'Ouest, car il leur faut bien combler le silence des plaines d'une manière ou d'une autre.
Et je serais tombé amoureux, sans trop de raisons. D'ailleurs, on n'a jamais de raisons de tomber amoureux. Ni raison.
Une chanteuse de cabaret, banale malgré le décolleté pigeonnant qu'elle aurait cherché à mettre en avant. Plus que la beauté de ses yeux qui auraient pu être les étoiles me guidant dans les nuits étrangement glaciales des déserts parcourus, je me serais entiché de sa voix. Je me connais quand même un peu. C'est le genre de détails qui font toute la différence à mes yeux. Ca m'est arrivé des dizaines de fois. De tomber amoureux d'une voix, de tout faire pour sortir avec la fille puis me faire plaquer parce que je ne l'écoute pas quand elle parle, qu'elle ne comprend pas que j'écoute la mélodie de sa voix et pas ses paroles. Par chance, sous forme animale, je n'ai pas ce problème. Je me tapis dans l'ombre. J'écoute discrètement les bruits des élèves qui s'approchent de la forêt interdite. J'entends les rires amusés, les rappels comme quoi c'est trop dangereux, qu'on va se faire pincer, qu'on va prendre des heures de colle. Et de temps à autres, je distingue le pas trainant d'une demoiselle de ma connaissance, qui vient me retrouver secrètement certains soirs. Parce que le sommeil la fuit, parce qu'elle ne peut se passer de ces entrevues tendres où je viens me blottir sur ses genoux. Où je reste près d'elle, tandis que sa voix me transporte en Terra Incognita, quelque part dans des sentiments plus heureux que ceux des adolescents.
_____________________________________
No Country for Young Men

Quoique après tout, ça m'aurait plu, aussi, un film historique. J'aurais sans doute été dans le rôle du jeune premier, celui auquel on s'attache parce qu'il est mignon tout plein mais qui crève à la fin. Je suis sûr de mourir jeune, de toute façon. Ça a failli m'arriver deux fois, mais bon, je l'avais un peu cherché, aussi. Non, en fait, j'étais parfaitement conscient que je prenais des risques.
Dans ce drame bouleversant qui aurait filé un malaise de tous les diables aux spectateurs, leur rappelant qu'ils descendent de gens qui se sont battus pour ces causes stupides qui ont abouti à ma mort (fictive), je serais parti dans l'aurore claire du matin. Quand le ciel n'ose pas être encore bleu. Mon père, avec un peu de retenue, m'aurait serré dans mes bras, en m'appelant mon grand d'une voix dont il aurait aimé cacher l'émotion. Ma mère, à qui sa condition de femme aurait donné une plus grand liberté m'aurait maintenu contre elle plusieurs secondes. Me caressant les cheveux, larmes ruisselant dans ses yeux en me répétant de faire attention, d'être prudent ... Sa voix se serait brisée. Je serais parti, un peu gêné, un peu gauche. Comme tous les jeunes de mon âge, j'aurais eu une pincée d'amour-propre égoïste, me commandant de faire taire les émotions de mes parents. Car tous les jeunes ont honte de leurs parents, qui ne leurs paraissent jamais assez bien en société. Mais pour peu que les divins géniteurs s'écartent, le monde est dépeuplé, ressemble à un piège odieux. Je les aurais quittés, enfant égoïste, refusant de me dire qu'un jour, il me faudrait déposer un bouquet de fleurs sur leurs tombes et que leur absence, leurs gestes tendres me feraient cruellement défaut. Mais existe-t-il un réalisateur qui ait envie de montrer ça au jeune public qu'il veut voir apprécier le film ? Non, évidemment. On n'aurait gardé que le meilleur, les sentiments les plus purs.
En cachette, j'aurais été faire un détour vers l'endroit où vivrait ma fiancée. Selon l'accord convenu, j'aurais sifflé doucement sous sa fenêtre. Déjà levée, le coeur serré par la perspective de mon départ, elle serait sortie discrètement, le visage tiré, ne voulant pourtant pas me donner l'impression que je l'abandonnais.
Imaginer la scène n'est pas dur. Je l'ai vécue il y a à peine quelques mois, ou peu s'en faut. Mes parents qui m'ont murmurés des mots encourageants en venant me chercher à Sainte-Mangouste, terrifiés par les pansements sur mon visage. Il n'y a que la fiancée que je doive imaginer. Dans la réalité, ce sont les visages soulagés des amis, le jour où je me suis réveillé à l'infirmerie après la chute. Évidement, que je peux me permettre un petit mélange des souvenirs de réveils douloureux. Évidemment aussi que tout esprit romanesque décide d'inclure une fiancée. L'amitié, ça ne fait pas vendre.
Peut-être aussi aurais-je été un militant contre le fascisme sous je ne sais quelle époque, prenant corps et pensées dans je ne sais quels lieux. On se transmet le défi de l'autorité dans la famille. Ça, et les yeux bleus. Dans l'arbre généalogique, aux endroits où se confondent sève et sang, je retrouve la guerre d'Espagne, quelques résistants anonymes dispersés en Allemagne et en France qui ont à peine contribué mais ont aidé quand même, quelques italiens aux idéaux peu communs ... Je n'ai peut-être rencontrés ces personnes qu'une fois dans ma vie, mais je suis heureux de cette rencontre, je suis fier de dire que oui, je viens d'une famille moldue dispersée aux quatre coins du monde par je ne sais quel souffle de liberté.
Ou alors, pire encore. J'aurais vécu un drame sentimental. C'est elle, la mystérieuse fiancée, celle au parfum subtil, à la voix mélodieuse, aux mains douces, aux joues sucrées qui s'en serait allée. D'ailleurs, c'est bien connu, puisque Shakespeare le dit : l'amour ne peut pas suivre de cours naturel. Quand il y a affinité dans le choix, la guerre, la mort, la maladie le dévient. Ça aurait peut-être ça, le drame, pour moi qui ne me soucie guère de ma vie. Malade, elle aurait voulu partir pour me cacher sa faiblesse. J'aurais eu le cœur brisé.
Et comme tous les autres souvenirs, comme tous ces visages que j'oublie si facilement, son souvenir se serait terni. Son sourire n'aurait plus été la lumière des matins de ma vie, sa voix n'aurait pas été la douce mélodie qui rythmait mes pas, je ne me serais plus souvenu du goût des joues que j'embrassais avec l'empressement un peu niais des jeunes amants. Et qui dira le sort, de mes amis égarés dont les prénoms pour moi se sont effacés ?


Dernière édition par Thomas Wankefield le Jeu 22 Avr - 6:16:13, édité 14 fois
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Everybody loves a winner, so nobody loved me _
MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 4:40:49

Mais non, ma vie n'est pas quand même pas un film. Les flash-backs-, flashs-forwards et autres, je peux les attendre encore longtemps. Pas de quoi en faire un film.

La muraille de Chine n'est pas visible de la lune.


Mes parents réalisent des documentaires de tous types. Quand une idée leur vient, ils prennent un billet d'avion, de ferry, de train ou sautent dans leur voiture pour une destination inconnue du grand public. Quand la voiture est en réparation et qu'un billet d'avion coûterait trop cher, ils s'adaptent quand même et partent à vélo. Ils ont une moyenne de 150 kilomètres par jour. C'est assez impressionnant. La grossesse de ma mère n'a pas beaucoup changées les choses, si ce n'est qu'ils ont pris des pots pour bébé dans les quelques vivres emportés. Et deux ou trois grenouillères parce qu'il faudrait quand même bien m'habiller.

Mais l'idée d'abandonner leur reportage sur le singe vervet bleu au Zimbabwe ne les a pas plus effleurés que ça, y compris vers le huitième mois de grossesse de ma mère. Comme ils commençaient à être connus dans le milieu, une chaîne leur avait commandé le reportage. La production aurait bien voulu attendre quelques mois, évidemment. C'était important, une grossesse, il faut que le bébé puisse naître tranquillement, dans un hôpital aseptisé et ... Ce qui est bien évidemment totalement contraire aux idées de mes géniteurs qui pensent qu'un peu de poussière n'a jamais tué personne (et il n'ont pas tort, on pourrait écrire La Recherche de Proust dans la poussière des meubles de notre appartement, mais je suis encore en vie), que l'aseptisation de notre société nous pousse à être moins résistants aux microbes et que j'aurais de merveilleux souvenirs de mon enfance, en voyageant avec. Un bon point pour eux, j'ai une excellente mémoire visuelle et je me souviens d'une grande partie des endroits où nous avons été. Oui, une bonne mémoire visuelle pour un daltonien, c'est un peu ironique.

Il allait de soi que ma naissance se passerait au petit bonheur la chance, comme à peu près tout dans la vie de mes parents. Mais ça nous réussit quand même vachement bien, la chance. Je me dis qu'il doit y avoir un escadron de bonnes étoiles quelque part, toujours sur le qui-vive, comme une sorte de commando qui veille à ce qu'aucun de nous trois ne soit trop blessé.

Par un astucieux système de paperasses compliquées, j'ai obtenu la nationalité anglaise, ce qui m'a sans doute permis d'être inscrit à Poudlard. La façon dont mes parents remplissent leurs factures et les documents officiels m'a toujours laissé perplexe. La dernière fois que j'y ait jeté un œil, il y a quelques mois, je me suis brusquement senti très bien préparé pour la vie future. Si on peut s'en sortir financièrement avec autant de ... Hem, d'efforts, je finirais riche nabab capitaliste dans le monde sorcier en moins de deux.

Fin de la parenthèse, on en revient à ma petite enfance au beau milieu de l'Afrique, puis en Asie. Afrique-Asie-Australie. Le trio gagnant selon mes parents. Du moment qu'il y avait autant d'animaux, on pouvait très bien partir tous les trois chasser le raton laveur à New-York que je n'aurais pas protesté. J'avais bon caractère, à l'époque. Il faut dire que mes parents ont misé toute mon éducation sur le développement personnel. Écouter mon avis, tenter de m'intéresser à des choses moins scolaires que les mathématiques et des choses moins marxistes que les schtroumphs. Ils n'ont même pas hésité à m'expliquer le "partenariat" entre Papa Noël et Coca-Cola, ainsi que le vrai sens du Petit Chaperon Rouge. J'avais fait un tabac en l'expliquant à mes petits camarades de classe quelques années plus tard. L'institutrice a mis des mois pour rattraper ce que j'avais dit et leur redonner un peu la magie de l'enfance. Parce que bon, mes parents pensent aussi que mentir si jeune à un enfant peut créer de mauvaises relations. Tout comme l'abus de réglementations, mais je reviendrais sur le fait qu'on me laisse libre à condition pouvoir toujours me joindre plus tard.

Après six ans passés à porter des vêtements pour enfant en coton bio un peu partout dans le monde, m'intéresser aux mathématiques par des exemples plus sympathiques les habituels bonbons ( « Le directeur d'une réserve au Kenya a accueilli trois couples de bonobos, sachant qu'une femelle a un petit tous les cinq ans, combien seront-ils dans dix ans ? ») en m'expliquant avec beaucoup de soins tout ce qui pourrait être nécessaire pour mon entrée à l'école ( « On ne peut pas pratiquer d'opération à cœur ouvert sur ses camarades, mon cho » ), mes parents avaient décidé de m'envoyer à l'école primaire. Et j'ai eu beau faire des yeux de chien battu, tenter un caprice, leur dire que mon score de 79 sur 100 obtenu en passant des tests, c'était mieux que 70 de moyenne nationale, rien n'a marché.

Ah je peux vous dire que j'ai boudé un moment. Non pas que j'ai eu quelque chose contre mon oncle et ma tante, deux adorables sorciers, mais passer de l'Inde à l'Angleterre, ça m'a fait un choc. Premièrement, la cuisine était dégoûtante. Deuxièmement, il pleuvait tout le temps. Troisièmement, la faune de divers animaux indiens me semblait plus sympathique que les humanoïdes anglais. La perspective d'avoir une petite cousine ne m'a pas trop plu. Mais le pire, c'était l'uniforme, je crois. Si je tenais le mec qui a imposé cette coutume liberticide qui développe des instincts grégaires, je lui dirais le fond de ma pensée. Je l'ai porté sans trop râler pendant plusieurs années, parce que je ne voulais pas que mes parents se sentent coupables et arrêtent leurs documentaires pour venir s'installer je ne sais où et m'éduquer correctement comme tous les trentenaires bobos de leur génération, et parce que j'avais trouvé moyen de conclure un accord avec mon oncle et ma tante. Ils me laissaient sortir un peu plus que mes camarades. Inquiets quand même, ils m'avaient confié un petit téléphone portable bien avant que j'en ai eu l'âge et l'intérêt, pour que je les appelle au moindre problème survenant lors de mes petites sorties après les cours. Pas loin, évidemment. Un peu dans le parc, et puis voilà. Il y avait la gym, surtout. Ça prenait quand même beaucoup de temps.

Brillante idée de mes géniteurs lorsqu'ils étaient venus passer quelques jours en Angleterre, pour fêter mes sept ans (parce que quand même, Noël et mon anniversaire méritaient bien de se retrouver un peu en famille, quand bien même il s'agissait de fêtes commerciales où règne une ambiance faussement bon enfant). Ce serait un bon moyen de canaliser mon énergie que de m'inscrire à un club de sport. On m'avait fait essayer le rugby. Une fois que je suis revenu couvert de terre et de bleus, l'ensemble de la famille a posé un veto pour m'empêcher de continuer. Je faisais bien une tête de moins que mes camarades, aussi, ce qui n'aidait pas vraiment à m'imaginer sereinement là-bas. A défaut de pouvoir essayer la danse, parce que ça avait quand même l'air un peu ridicule de porter toutes ces tenues, on avait consenti à me laisser tenter la gym. C'est qu'on m'imaginait très bien me bloquer le dos. J'étais quand même très talentueux pour me faire mal. Mais comme j'avais insisté, on était parti pour une séance. Ce fut le déclic, la gym. Une passion. Je passais sans cesse plus d'heures par semaine à m'entraîner. Mon justaucorps était devenu une seconde peau (je trouvais la tenue plus sympathique que l'uniforme scolaire, mais peu de personnes partageaient mon opinion. Faut dire que c'est vachement moulant et que j'ai eu l'air un moment anorexique en portant ça. On m'appelait affectueusement Crevette, d'ailleurs). On fut particulièrement fier de moi pendant un moment. A ce rythme, je pourrais réussir facilement les championnats régionaux dans quelques années, qu'on m'a assuré. Et j'étais bien d'accord, soit dit en passant. Faire un choix entre la littérature-les-mathématiques-les-langues-vivants et la gym à moins d'un cursus sport-études aurait été difficile s'il n'y avait pas eu Poudlard. La magie, il fallait bien ça pour m'empêcher de faire de la gym.

La chouette peut faire pivoter sa tête à 270 degrés.

L'arrivée de la lettre ne m'a pas trop surpris. Faut dire que j'avais posé un piège à oiseaux près de la fenêtre de la cuisine dans le but d'étudier le curieux volatile qui créchait dans le jardin depuis quelques jours et refusait de se laisser observer. Évidemment, j'allais le relâcher tout de suite après, mais je voulais juste voir à quoi il ressemblait pour rechercher des informations sur lui à la bibliothèque. Si bien que je n'ai pas été surpris. Je supposais que la bestiole s'était prise dans un prospectus, pour justifier la lettre de Poudlard. On aurait dit un canular visant à mesurer la crédulité des parents pensant que leur enfant est extraordinaire. Je m'en suis servi comme marque-page et n'y ait plus repensé jusqu'à ce que mon oncle et ma tante m'expliquent que ce n'était pas une blague. J'étais sceptique, il a fallu qu'ils changent une tasse de thé en raton laveur pour que je veuille les croire. Et l'adopter, mais ils m'ont assuré que ça ne se faisait pas à Poudlard, les ratons laveurs. Mais que je pourrais avoir une chouette pour envoyer des lettres. Quand ils m'ont expliqué que l'école en mettrait quand même à ma disposition, j'ai préféré leur expliquer que c'était gentil de vouloir m'offrir une chouette, mais que je ne cèderais pas plus à la société de consommation sorcière que celle des moldus en m'achetant une chouette dont je n'avais pas besoin. Et d'ailleurs, le simple fait d'avoir des animaux de compagnie pouvait en soi constituer une preuve de cruauté.

Le monde magique s'est révélé aussi intéressant qu'on me l'avait dit. J'ai passé l'essentiel de ma première année à explorer le château et ses passages secrets. Je suis fier de dire que j'en ai trouvé trois. Mais bon, faut pas se leurrer, le plus intéressant dans ma scolarité à Poudlard ont été deux paroles innocentes, qui sont devenues des tropismes (à l'époque, j'avais commencé à lire Nathalie Sarraute, on m'envoyait ses livres par hiboux et j'envisageais de me mettre à Proust dès que j'aurais le temps, ce qui prouve bien que je n'étais sans doute pas un gosse très sain). Tout d'abord, un de mes camarades, d'un milieu nettement plus avantagée pécuniairement que mes hippies de parents m'avait proposé un pari stupide. Je ne sais plus trop comme c'est parti, mais j'aurais droit à cinquante euros si j'obtenais des notes maximales dans toutes les matières. C'est moi qui lui donnait la somme si je ne réussissais pas. Et comme l'argent pouvait me permettre de partir en voyage par mes propres moyens, j'avais carrément intérêt à réussir. J'ai réussi à faire doubler le montant du pari. Ensuite, j'ai révisé à fond. J'étais devenu incollable dans pas mal de matières. C'était un peu capitaliste, mais bon.
Misant sur le développement personnel, j'ai pris les soins aux créatures magiques en options quand j'ai eu l'occasion.

Et quelqu'un qui m'a parlé d'animagus, lorsque la conversation déviait en étudiant des mandragores a aussi bouleversée ma petite vie. Le déclic. Tropisme, obsession, comme la gym. Il fallait que je devienne animagus. Je me voyais déjà transformé en oiseau, volant librement dans le ciel ... J'ai commencé à faire des recherches, à bosser autant que je pouvais sur ça sans négliger mes notes (il ne fallait pas qu'on se doute de ce plan, sinon j'étais bon pour me faire déclarer et ça serait moins funky). Transformer mon corps était devenu une obsession. Si la gym n'avait déjà poussé à m'épiler les aisselles en temps de compétition, il m'est apparu que les femmes s'imposaient beaucoup de changements. Les talons aiguilles pour changer ma taille, on oubliait. Sous une robe de sorcier, en marchant sur la pointe des pieds, ça ne se serait pas vu. Seulement, j'avais décidé que je ne porterais pas de robe de sorcier car cette tenue-spéciale-instincts-grégaires me rappelait trop les vêtements cléricaux. Ça m'a valu plusieurs heures de colle, et puis comme mes notes étaient bonnes, on m'a fichu la paix.

Donc les talons aiguilles, non. Le changement de poids, oui. J'ai commencé à surveiller mon alimentation. Vers quatorze ou quinze ans, j'ai eu l'idée stupide de me faire vomir. Mais à quatorze ou quinze ans, j'étais moi-même assez stupide pour que m'enfoncer un doigt dans la gorge ne m'embête pas. Je suis donc allé en douce dans les toilettes, souvent au milieu de la nuit, pour y régurgiter tranquillement. Puis bon, les oiseaux, ça régurgitait bien la nourriture pour ses petits, non ? Voilà, dans un sens, c'était un entraînement au boulot de père de famille. D'accord, c'était parfaitement con comme raisonnement, mais dans ma tête, ça passait encore. Tout était bon pour justifier mes conneries. Il y a bien un ou deux élèves qui m'ont remarqué, mais je leur ait fait jurer le silence soit par le chantage, soit en prétextant une fête clandestine qui avait mal tourné et où j'avais ingurgité un cocktail tout bonnement écœurant. Personne n'a eu très envie de venir voir quelle haleine j'avais. Après avoir perdues deux tailles de pantalon et pâli encore un peu au point de me donner une tête de poupon de porcelaine d'un film d'horreur à petit budget, j'ai décidé que le plan P du plan T était atteint. T pour transformation, E pour épilation, P comme poids, C comme chute.

Je vous épargne les détails, même si j'adore raconter la façon dont je me suis balancé d'une tour pour forcer mon corps à opter directement pour la stratégie je-me-transforme-pour-pas-trop-me-péter-la-gueule. Non, mais sans rire, pour moi c'est un bon souvenir. Y a eu un moment merveilleux où j'ai eu l'impression de voler. Certes, ensuite, 'ai attendu six heures qu'on vienne me chercher et qu'on ressoude mes petits os. Alors bref, on passe directement au moment où je me suis réveillé à l'infirmerie et ait failli me faire renvoyer en refusant de donner mes motivations. La réponse "j'espérais pousser mon instinct de survie à me faire transformer en oiseau pour que la chute soit moins douloureuse, mais je n'ai visiblement réussi qu'à être un mammifère, ce qui est moins funky." ne m'apparaissait pas comme excellente. D'un autre côté, prétexter des essais balistiques, c'était con aussi.

J'ai boudé un moment. Je voulais être un oiseau, bordel de merde ! Un chien, c'est le symbole de la servilité, ça voit autant de couleurs que mes petits yeux de daltonien, et ça ne vole absolument pas. J'ai refusé de me transformer. Il a fallu que j'en sois obligé pour le faire à nouveau.

J'avais perdu mon chemin en voulant explorer un peu Londres avant de prendre l'avion pour rejoindre mes parents en Thaïlande. Perdu, je décidais de demander mon chemin dans un pub encore ouvert. Pas de tavernier derrière le comptoir. Ça sentait le souffre. Et je ne parle pas que d'une métaphore. Une lumière dans une pièce au fond me poussa à contourner un ivrogne affalé sur sa table. En reconnaissant un sorcier (baguette magique + robe d'avocat = ou carnaval, ou sorcier), et deux encagoulés face à lui, j'ai eu un geste naturel. Tel le cowboy prêt à dégainer son pistolet, je m'apprêtait à saisir ma baguette. Je ne l'avais pas. Laissée dans ma valise. A la guerre comme à la guerre. je reculais pour prendre de l'élan, retroussais mes manches et me transformait en animagus canin prêt à mordre dans le cou d'un encagoulé, histoire de permettre au sorcier seul de s'en sortir. Deux contre un, c'est lâche.

Dans un film, j'aurais réussi. Dans la réalité, on m'a propulsé vers une armoire ouverte remplie de vaisselle, je me suis transformé très rapidement pour exposer non pas ma petite fourrure soyeuse, lisse et brillante, mais mes vêtements aux morceaux coupants, et puis j'ai servi de monnaie d'échange. Ouaip, ça y est, le docteur Watson à la merci d'un double Moriarty. Je me doutais que ça finirait en eau de boudin. Enfin bon, j'avais quand même pas prévu le Doloris qui a suivi ...

Tu mourras moins bête, mais tu mourras quand même.


Je me suis réveillé au ministère de la magie, groggy, l'arcade sourcilière droite un peu amochée et avec quelques autres coupures au visage. Du moins les pansements me permettaient-ils de le supposer. Car la douleur des égratignures s'était envolée. Par contre, je me souvenais encore du Doloris. Je n'en parlais pas, les mots se heurtaient près de mes lèvres sans parvenir à franchir ce barrage. J'ai tenté décrire cette situation plusieurs fois à l'écrit. Mais je n'y parviens pas non plus. J'ai frôlé la mort deux fois, et je l'ai vécu différemment. Chute = presque funky (presque parce que l'après ne l'est pas). Doloris = pas funky du tout.
L'Auror que j'ai aidé a promis de garder le secret. Il m'a encouragé dans ce choix de carrière, en me prévenant quand même de faire attention à la vengeance, qui pourrait me faire perdre mes moyens. Est-il nécessaire de dire qu'à mon âge, l'âge con, on n'a pas envie d'écouter ça ?

En retournant à Poudlard, j'ai eu d'autres préoccupations. Les bouquins que je me faisais envoyer régulièrement, presque un par semaine, en français comme en anglais. Quelques manuels pour apprendre des notions de diverses langues pour les prochaines vacances où je rejoindrais mes parents je ne sais où. Mes notes, évidemment, et surtout mes transformations.

J'ai commencé à rôder près de la forêt interdite, la nuit. J'ai découvert qu'on était plus que je ne pensais à y aller. Quelques élèves m'ont remarqué, il y en a quelques uns qui connaissent mon secret. Du moment que je ne suis pas déclaré, je m'en fiche. Ça me laisse libre de sortir la nuit pour aller faire un tour tranquillement. S'il fallait rendre compte de mes moindres transformations ou permettre au Ministère de m'identifier, ça n'aurait aucun intérêt. Ils n'ont qu'à me faire un tatouage sur l'oreille, pendant qu'ils y sont !
L'animal que je suis devenu ne me dérange plus. J'éprouve une certaine fierté à me dire que j'ai réussi sans l'aide d'un quelconque professeur mais seulement en m'entraînant dur, un certain plaisir à braver les interdits, un certain réconfort à laisser de côté mes problèmes humains pour ces nuits où je vagabonde dans la forêt.

Bon, franchement, entre nous ... Vous trouvez vraiment qu'il y a de quoi en faire toute une histoire ?


Dernière édition par Thomas Wankefield le Ven 23 Avr - 8:52:21, édité 15 fois
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Everybody loves a winner, so nobody loved me _
MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 4:41:03

Everybody loves a winner, so nobody loved me 2h3oex5

    III ▬ OH, C'EST QUI DERRIÈRE LA VITRE DE L'ÉCRAN ?

    Pseudonyme/Prénom : Vous pouvez m'appeler Elyon. Ou me trouver un surnom ! '_'
    Âge : Devinez !
    Comment avez-vous trouvé le forum ? On m'en a parlé, mais j'avais déjà vu la pub sur pub rpg design
    Comment le trouvez-vous ? Fraiiis ! Oh le beau vert ! Plus sérieusement, bien ficelé, et à priori actif. Mais je regrette juste qu'il n'y ait pas d'étudiants (cercles vicieux, y en a pas, donc on a peur d'être seul en en jouant et il n'en vient pas)
    Mot de passe : Rictusempra me semble-t-il
    Un commentaire pour nous ? Vous ? Les admins ? Beau boulot ! Mais tant que je vous ait sous la main parce que vous lisez cette partie hors-jeu, j'aurais voulu savoir si un élève animagus ne pose pas trop de problème. Je dirais que non, mais bon.
    Avatar : Jamie Bell


Dernière édition par Thomas Wankefield le Ven 23 Avr - 2:21:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 4:51:06

    Un élève animagus ne pose à priori pas de problèmes. (:
    Bienvenue et merci pour les compliments ! <3
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 5:15:08


    weeelcome !
    jaamie i
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 6:03:57

WELCOOOOOME !
Animagus ? Oh j'aime <3
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Etain T. Collins

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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 6:17:03

OH FUCKING JAMII(...)IIIE a fou /sautille partout/
BIENVENUUUUUE, et je veux j'exige un lien avec mes DEUX comptes. i
(Si, si, je t'assure, je suis une fille sympa, dans la vie =>)
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 6:25:51

Ennio, c'est que je n'ai pas encore précisé que la notion de "interdite" dans le terme forêt interdite lui est inconnue, qu'il s'est balancé du haut d'une tour il y a quelques mois (non, non, il n'est pas suicidaire. C'était un test) et j'en passe ! dent (Au fait, j'adore ce smiley-là.)

Tiens du harcèlement! '_' Merci bien ! ♥
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeMer 21 Avr - 6:58:22

    Tête de linotte d'amuuuùr g
    Bienvenue :33:
    Aaah cet avatar <3
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeJeu 22 Avr - 4:55:30

    Bienvenue :D

    Ta fiche, mais ta fiche, ta fiche! Je tombe à genoux. g
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeVen 23 Avr - 2:50:16

Merci pour l'accueil et les petits compliments.

J'annonce avec joie, fierté, empressement et danse de la joie que cette fiche est finie ! dent Bonne chance pour la maison, parce qu'il y a le côté salopard des Serpentards, le goût du travail des Poufsouffles, l'érudition d'un Serdaigle et le courage d'un Gryffon ! Mettez-moi où vous voulez, et si ça peut répartir les groupes, tant mieux. Sinon, bah tant pis ! '_'


Oh et sinon, je vous rassure, je suis plus équilibrée mentalement que mon personnage.
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeVen 23 Avr - 2:54:02

    THOMAS \o/
    *et elle repart*

    Sinon bienvenue, hem, et euh moi je dis Serpentard écoute... (c'est juste un conseil XD) Oui, oui, je me tais ♥
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeVen 23 Avr - 3:14:44

    Donc donc, hésitation Serpentard/Serdaigle, et finalement Serdaigle l'emporte ! (:
    Bienvenue et amuse-toi bien ! <3
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitimeVen 23 Avr - 3:16:16

Chouette, du bleu ! =D Merci bien ♥


EDIT pour ceux qui se demanderaient : Agnès a semé le doute dans mon esprit ! Après de longues hésistations, la quiche que je suis pour les choix a décidé de demander à aller en Serpentard, et super-Ennio a changé
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MessageSujet: Re: Everybody loves a winner, so nobody loved me Everybody loves a winner, so nobody loved me Icon_minitime

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