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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z.

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Etain T. Collins

Etain T. Collins

– parchemins : 501
– copyright : (c) golden skans ; the kilians and onlysugarcoated @LJ
– études : sciences et mystères de la sorcellerie, première année


PENSINE
– âge RPG: 18 YO
– ascendance: sang mêlée
– inventaire:

Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
MessageSujet: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeSam 17 Avr - 11:42:14

You say your days are ordinary
And no one ever thinks about you
But we're all the same
And she can hardly breathe without you
ZEPELIN. OPALE.

Une heure et quarante-cinq minutes. Cela faisait une heure et quarante-cinq minutes que Zepelin ne cessait de se réprimander, lorsque ses yeux s’aventuraient trop autour du professeur Emerson, à son goût. Il aurait pourtant dut être concentré au maximum sur son chaudron, les Potions étant son cours favoris depuis qu’il avait intégré le collège Poudlard – depuis bien avant que sa nouvelle prof n’arrive. Bien sûr, c’est inutile de nier que la présence de la charmante Opale Emerson n’avait pas renforcé ce goût prononcé pour ce cours. Mais allez savoir pourquoi, le Poufsouffle avait toujours été attiré par cette matière – lui-même ne parvenait pas à le savoir avec exactitude. Il avait quelques théories peu intéressantes. Son tempérament timide et son manque de confiance en soi le poussait-il à préférer l’exubérance des Potions ? Un ingrédient, une goutte de trop, pouvait tout changer dans la composition, pouvait donner un résultat tout à fait différent. Un côté aventurier quoi. Il arrivait qu’on tombe, comme ça, par hasard, sur une Potions à l’effet totalement différent à celui qu’on s’attendait à avoir. Bien sûr, le point négatif était qu’il devait partager la table où reposait son chaudron avec les Serpentards, car ils n’étaient pas assez de jaune et noir à avoir gardé les Potions comme option d’ASPIC. Groupe de Serpentard, dont une certaine Alexielle, avec laquelle l’ambiance n’était pas toujours à la fête. Non pas qu’il eût quelque chose contre cette maison en particulier, mais il était de notoriété publique qu’ils n’étaient pas les plus sympathiques de l’école.

Bref, Zepelin était à la fois très concentré sur l’expérience qu’il tentait de mener à bien, et pas du tout. Il se forçait à ne prêter attention qu’au flacon transparent et à l’échantillon de potion qu’il essayait de verser à l’intérieur à l’aide d’une louche, mais sans cesse ses pensées s’envolaient vers son professeur et son sourire d’ange. Cela faisait quelques minutes déjà qu’il avait terminé la mixture qui reposait au fond de son chaudron et depuis tout ce temps, il n’avait fait rien d’autre qu’essayer désespérément d’en enfermer quelques malheureux millilitres dans la fiole. Au bout de dix bonnes minutes à batailler avec ce foutu flacon, il finit par s’énerver et, d’agacement, le jeta au sol. Pas très malin – la fiole explosa sous le choc. Quelques secondes durant, Zepelin fixa les débris de verres qui jonchaient le sol, l’air perplexe, avant de se rendre compte du silence qui régnait à présent dans la salle. Il leva les yeux, se rendant compte que la plupart des élèves le regardaient avec un sourire moqueur. Il sentit le rouge lui monter aux joues, et se précipita sous sa table pour ramasser les débris. Par le caleçon de Merlin… grogna-t-il dans sa barbe. Bon, j’ai plus qu’à en demander un autre. Il soupira. Le professeur Emerson allait le prendre pour un bel abruti. Et devait sûrement déjà le prendre pour tel, d’ailleurs. Derrière lui, une voix féminine ricana. Piqué au vif, il se redressa, sourcils froncés. Il dévisagea la fille qui était assise juste derrière lui, bien décidé à ne pas avoir l’air encore plus con que maintenant. Qu’est-ce que t’as à glousser bêtement ? Il était devant le professeur Emerson. Adieu le gentil Zepelin. En parlant d’elle, il s’était d’ailleurs montré moins discret qu’il ne l’aurait voulu, car elle redressa vivement la tête, en entendant du chahut au fond de sa classe. Elle se racla légèrement la gorge, et le jeune homme se raidit. Il se retourna, croisa le regard de Mlle Emerson, et replongea aussitôt le nez dans ses bouquins. Dès que la jeune femme eut rebaissé les yeux, Zepelin se retourna à nouveaux. En demander un nouveau ? T’es un sorcier ou t’es là pour la figuration ? La fille lui lança un regard moqueur et, tout à coup, Zepelin ne put s’empêcher de se sentir bête. Il avait complètement oublié la baguette magique qui reposait tranquillement dans la poche de sa robe de sorcier. Il grogna et se retourna, conscient de sa propre bêtise. Il plonge donc les doigts dans sa poche, en tira sa baguette et l’agita au-dessus des débris de verre, qui se recollèrent immédiatement pour reconstituer la fiole. Une deuxième formule, et il vint se longer au creux de sa paume. Le brun sourit machinalement. Se rendant compte que ses tentatives façon moldu étaient totalement débiles, il se décida enfin à le faire à l’aide de la magie. Juste à ce moment-là, la sonnerie annonçant la fin des cours sonna. Laissant traîner sa baguette sur la table, il se hâta d’aller déposer la fiole sur le bureau du professeur Emerson, prenant bien soin de regarder ailleurs, et fourra en vitesse ses affaires dans son sac, avant de passer la porte des cachots au pas de course.

Il avait à présent une heure de fourche. Enfin un peu de répits. Il soupira, passa une main dans ses cheveux. Quatre à quatre, il grimpa la volée de marches qui séparait les cachots du couloir de la salle commune de Poufsouffle, et se dépêcha d’atteindre le portrait qui cachait son entrée, auquel il donna le mot de passe. Ce n’est que dans le dortoir qu’il se rendit compte de l’absence du frottement habituel et régulier contre sa jambe. Sa baguette. Où était sa baguette ? En classe de Potions. C’était obligé. Putain, c’est vraiment pas mon jour. Il frappa son front avec le plat de sa paume de grimaçant, d’un geste à la Homer Simpson, et fit demi-tour. À nouveau, il retraversa le couloir, en sens inverse cette fois-ci. Il retournait dans la cage aux fauves. Enfin, aux fauves. C’était une image, bien sûr. Il doutait fort que le caractère du professeur Emerson soit semblable à l’attitude d’une tigresse. Cette idée faillit le faire éclater de rire et rougir en même temps. Durant une seconde fugace, la vision de la jeune femme en « tenue de lionne » lui avait traversé l’esprit. Garde tes fantasmes pour toi, gamin. Arrivé dans la classe, il jeta un regard autour de lui, en direction des tables. Il ne vit personne, mais remarqua une forme cylindrique sur la table qu’il avait occupée l’heure précédente. En soupirant de soulagement, il s’avança parmi les bureaux et s’empara de sa baguette et la fourra bien à l’abri dans sa poche. Il tourna les talons, marcha vers la porte. Un bruit le fit s’arrêter net. Un bruit étrange, comme des pleurs. Son cœur s’accéléra, son regard se tourna automatiquement. Opale Emerson était là, seule, assise à son bureau, les joues noyées de larmes, les yeux bouffis, les lèvres, figées dans une grimace, tremblantes.

En entendant des bruits de pas, elle redressa vivement la tête. Mr Clyde ! Qu’est-ce que vous faites encore là ? Elle s’empressa d’essuyer ses joues. Machinalement, Zepelin rougit. Je… Euh… J’avais oublié ma… Baguette. Elle renifla presque imperceptiblement et lui lança un regard de reproche. Malgré tout, il se sentit fondre.
Alors, muni d’une volonté autre que la sienne, ses pieds firent un pas dans sa direction. Puis un autre. Et encore un.
Qu’est-ce que tu fais, Zepelin ? Bon dieu, qu’est-ce que tu fais ?!
Il s’approcha, le regard anxieux.
Ça ne va pas, professeur ?
Imbécile de Poufsouffle. Bien sûr que ça ne va pas.
Je suis là, si vous voulez.



(Voila mon lapin. ♥ \OO/)


Dernière édition par Zepelin J. Clyde le Lun 19 Avr - 6:38:36, édité 1 fois
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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeDim 18 Avr - 12:08:53


Assise à la table des professeurs, Opale conversait tranquillement avec le professeur de sortilèges tout en prenant son petit déjeuné. Quoi ? -Vous vous attendiez à quoi ? Opale n’est pas un super héros ! Elle a une vie banale et simple comme tout le monde- Petit Déjeuné cependant rapide vu comment elle trainait ses derniers temps à se lever. Le sommeil lui manquait presque autant que les élèves qui préparaient depuis déjà une semaine leur différents examens.

Aujourd’hui elle comptait faire passer l’examen de Potion aux septièmes années. Opale leur avait concocté un petit sujet qui lui plaisait énormément et dont elle était plutôt fière quand bien même lorsque eux le verront râleront. C’était certain. Et puis c’est bien connu: ce que les professeurs et les élèves pensent ne sont et ne seront jamais en adéquation. Cependant, les élèves qu’elle avait en face d’elle prétendaient vouloir passer les ASPIC en conclusion il fallait qu’il soient préparés et ceci de gré ou de force ! D’ailleurs il était tout bonnement hors de question qu’ils ratent, c’était impossible, il ne manquerait plus que ca ! Et puis c’était des élèves pour la plupart passionnés ou aimant la matière et c’était elle qui leur avait conseillé de prendre les potions ou pas pour leur septième année lors de la fin de leur sixième année. Bref, s’ils avaient été sérieux et rigoureux dans leur travail ces dernières semaines il n’y aurait aucun problème vis-à-vis de ce qu’elle leur avait préparé et de ce qui les attendaient à la fin de l’année. D’ailleurs, elle-même avait passé les ASPIC et elle savait ce qui les attendait et puis sachant que les examinateurs s’amusaient à changer et complexifier les épreuves autant s’attendre au pire et les préparer au pire que de les caresser dans le sens du poil et les voir tous louper leur examen. Bref.

Le jeune professeur de potion entamait son toast jusqu’à ce qu’une chouette hulotte se dirige vers elle un lettre accrochée à la patte droite. Intriguée Opale saisit délicatement la chouette et défit le nœud, ô combien serré au point de devoir sortir sa baguette et de jeter un sort pour défaire la ficelle qui tenait la lettre. Puis donna un miam hibou à la bête qui s’envola aussitôt après lui avoir mordillé le doigt. Opale regarde la lettre sans l’ouvrir pendant plusieurs minutes, elle analysa et observa se demandant qui pouvait bien lui écrire. Son attention fut attiré par le style de l’écriture: extrêmement fine et de couleur noir intense. Elle ne connaissait pas l’expéditeur elle en était certaine. Elle eut un sentiment étrange, elle avait à la fois très envie de l’ouvrir mais d’un autre pas du tout, elle avait un mauvais pressentiment, très mauvais même, voyez vous. Cette écriture noire et plus fine que jamais ne lui inspirait aucunement confiance. Ainsi, elle décida de fourrer sa lettre dans son sac et de l’ouvrir une fois sa journée terminée, histoire de ne pas la gâcher si mauvaise nouvelles il y’avait…

Puis, la demoiselle se rendit aux cachots et y accueilli les septièmes années, tous un peu tendu par le stresse de l’épreuve. Elle leur adressa comme a son habitude un grand sourire puis les convia d’entrer et de s’installer. Aucun n’osait parler, tous restaient silencieux et concentré, une attitude qu’elle trouvait raisonnable mais bien trop angoissante et surtout pour eux. M’enfin. Opale déposa son sac sur son bureau puis sorti sa baguette et écrivit le nom de la potion et donna quelques consignes. Bien évidement, ils devaient savoir ce qu’était cette potion et comment elle se préparait, ils avaient tout à leur disposition et n’avaient bien évidement pas le droit de communiquer auquel cas elle diviserait la note finale par deux. Stricte et sévère ? Non jamais juste exigeante et honnête.

Elle s’installa ensuite à son bureau et regarda pendant quelques minutes les élèves se précipiter pour chercher le matériel dont-ils auraient besoin pour faire leur potion. Ils avaient deux heures pour la préparer et apporter un échantillon de celle-ci dans un flacon avec leur prénom et nom sur ce dernier. Ensuite Opale se chargerait du reste. Dès qu’ils se mirent au travail elle sorti son paquet de copie à corriger ainsi qu’un manuel sur les potions. La demoiselle jeta un ultime regard à la lettre, cependant, bien décidé à ne l’ouvrir qu’après les cours elle ferma son sac d’un coup sec.

La sonnerie retentit et les élèves accélérèrent la cadence, Opale ne releva les yeux que de temps à autres lorsqu’elle entendait un peu trop d’agitation histoire de ramener les élèves à l’ordre. Continuant de lire son livre, elle sentait le regard d’un de ses élèves se poser régulièrement sur elle, ainsi en toute bonne conscience elle releva les yeux pour voir qui c’était, tout naturel et humain après tout. C’était Zepelin. Qui d’autre que Zepelin, c’était évident non. Enfin non pas du tout. celle-ci le contempla quelques instant avant d’ordonner à ses yeux de retourner à leur occupation précédente et de faire comme si de rien n’était. Après tout, c’est normal qu’il lève les yeux: d’un pour regarder le tableau et de deux car elle était son professeur. D’un geste naturel, elle se leva fit un tour dans la salle, regarda ici et là où en était les fameuses mixtures qu’elle s’amuserait à analyser dès le soir même: certaines prenaient formes, d’autres moins, certaines étaient presque terminées et d’autres de vraie catastrophes. Opale passa tout près de Zepelin, lui adressa un sourire après avoir vu que sa potion prenait forme et ressemblait à ce que ce devait être puis alla tout simplement se rassoir à sa place. Elle faire du favoritisme ? Jamais voyons ! Ce n’est pas son genre vous vous faites des idées là. Les minutes passèrent puis la cloche retentit. « C’est terminé. Nettoyez votre plan de travail et venez déposer votre fiole avec votre prénom ici s’il vous plait » dit-elle avec un sourire. Les élèves sortirent un à un avec de vagues « au revoir » puis une fois tous dehors, celle-ci agita sa baguette pour refermer la porte derrière le dernier Serpentard qui sortait.

A présent, elle était enfin seule et cette lettre qui lui faisait des appels de phares pourrait enfin être lue ! Opale attrapa son sac et en sortit le lettre, elle la regarda encore une fois pendant plusieurs minutes avant de l’ouvrir. Elle était ma foi pas très longue, quelques phrases griffonnés avec une écriture différente ne ressemblant pas du tout à celle qui figurait sur l’enveloppe. « Je suis désolé Opale, je n’ai pas tenu ma promesse. Madison est morte et personne ne sait comment ni pourquoi, elle a juste disparut la nuit dernière et ils l‘ont retrouvé au petit matin. Déso…. Soudain, elle sentit un étrange vide en elle, elle ne comprit pas, ne réalisa pas ce qu’elle venait d’apprendre, les larmes commencèrent à couler sans vouloir s’arrêter. Silver ne put continuer la lecture et prit sa tête entre ses mains, la douleur qu’elle ressentait étaient bien trop atroce pour pouvoir supporter d’en lire plus, elle froissa la lettre et la laissa tomber au sol. La jeune demoiselle avait eut raison, ce n’était pas une bonne nouvelle, son instinct ne l’avait jamais trahi. Cependant, le problème était qu’elle pleurait, pleurait, le débit ne s’amplifiait au fur et à mesure qu’elle repensait à la jolie brunette qui était son amie…

Derrière elle s’élevèrent des bruits de pas et releva brusquement la tête. Elle reconnut un élève, en l’occurrence Zepelin, et s’empressa d’éponger ses larmes avec le revers de sa manche. « Mr Clyde ! Qu’est-ce que vous faites encore là ?! » dit-elle en élevant la voix légèrement comme « honteuse », honteuse qu’il ai put la voir dans un moment de faiblesse, dans un moment où pour la première fois depuis qu’elle enseignait à Poudlard sans son éternel sourire chaleureux. « Je… Euh… J’avais oublié ma… Baguette. » répondit-il en rougissant. Avec ce joli minois qu’il affichait elle aurait presque pu ne pas lui en vouloir hors la douleur lancinait son cœur au point de la rendre susceptible. « Eh bien prenez vite votre baguette et filez dans votre salle commune Zepelin » ajouta-t-elle en utilisant pour la première fois son prénom, oui oui en gros elle l’avait appelé pour la première fois -du moins de ce qu’elle se souvienne « Zepelin » il était rare d’ailleurs qu’elle les appels par leur prénom mais bon parfois il y’a des exceptions. Opale renifla imperceptiblement et lança un regard dans le genre « Bon qu’est-ce que tu attends » mais à la place de fuir celui-ci s’approcha encore.  « Ça ne va pas, professeur ? » demanda-t-il d’un air presque angélique cependant celle-ci ne pouvait se résoudre à répondre ou quoique ce soit de peur de défaillir et de se remettre à pleurer de plus belle. Elle n‘avait pas le droit de défaillir devant élève, au grand Dieu que non. C‘était hors de question, elle ne voulait pas de toute façon et encore moins devant lui.  « Je…ca va très bien merci mr Clyde, juste les nerfs qui lâchent je crois que ca doit arriver à tout le monde n‘est-ce pas » mentit-elle en lui souriant en même temps qu’elle se levait et se rendant soudain compte que ce dernier était vraiment très grand -en taille s’entend- il avait une tête de plus qu’elle ! Horrifiant ces septièmes années tous des asperges ! Eh oui étant en permanence sur l’espèce d’estrade où était son bureau elle ne s’en était pas rendue compte. D’ailleurs elle ne manqua pas de lui faire la remarque pour faire genre « Ne t’en fais pas, je vais trèè(..)ès bien » et se dirigea lentement vers la porte avant de s’arrêter brusquement et de s’effondrer à nouveau. Décidément cette nouvelle était trop dure à digérer…


(Et voilà comme promis ! \OO/ J'espère que ca ira ♥ )


Dernière édition par Opale S. Emerson le Mer 23 Juin - 4:37:45, édité 1 fois
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Etain T. Collins

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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeLun 19 Avr - 8:05:29

On aurait pu confondre Zepelin avec un feu arrière de voiture, tellement le sang lui était monté aux joues. Il ne pouvait se résigner à quitter la jeune femme des yeux. Son visage était pâle, sur ses joues étaient encore visibles les sillons tracés par ses larmes brulantes qui avaient coulées apparemment sans retenue, avant l’arrivée maladroite du garçon. Ses grands yeux bleus dévisageaient l’élève, l’air de lui reprocher d’être là. Quoi de plus légitime ? À Poudlard, les professeurs et les élèves n’étaient pas du genre à se mélanger énormément. Alors forcément, qu’un étudiant surprenne un de ses enseignements effondré sur son bureau, ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler une situation confortable. Surtout dans le cas de Zepelin. Et d’Opale. D’Opale, et de Zepelin. Surtout du garçon seul, en réalité. Il était certainement le seul dingo du collège à avoir un faible pour sa prof de Potions. Ouais, il débloquait sévère. Mais dans un sens, il aimait ça. Les filles de son âge, qu’il côtoyait tous les jours, qu’il considérait comme des amies, des connaissances, ou même qu’il avait simplement aperçu une ou deux fois dans un couloir, ne l’intéressaient pas. Ou ne l’intéressaient plus, en tout cas. Son esprit, chaque fois qu’il en avait l’occasion, s’envolait toujours vers la même personne. Pile poile celle qui ne fallait pas. « Et bien prenez vite votre baguette et filez dans votre salle commune, Zepelin. » Son cœur s’emballa, manqua un battement, fit un soubresaut. Passa par tous les états possibles, à la seule entente de son prénom prononcé par la voix du professeur Emerson.
C’était stupide.
Horriblement stupide. Il se morigéna mentalement, horrifié de ses propres réactions. Il n’aurait pas dut, non, il n’aurait jamais dut se sentir aussi heureux, au point d’en exploser, à cause du simple fait que la femme la plus magnifique du monde sache son prénom. C’était son professeur, c’était normal qu’elle le connaisse. Tout cela, ajouté à son caractère beaucoup trop gentil, le poussèrent à commettre un acte qui signait son arrêt de mort. Comprenez. Son arrêt de mort n’avait rien à voir avec le fait de se retrouver collé en retenue jusqu’à la fin de l’année, ni même à devoir subir les vannes des autres élèves, comme quoi « Aaaaah, Zepelin est amoureux de la prof de Potioooooons. » Non, ça c’était encore supportable. Le pire aurait été qu’elle cesse tout bonnement de lui prêter la moindre attention. Autant comme homme – ce qui ne semblait de toute façon n’être pas du tout le cas, à son plus grand désarroi – que comme élève. « Ça ne va pas, professeur ? » Ces paroles étaient sorties d’elle-même, naturelles, irrésistibles, irrépressibles. Comme il l’aurait fait avec n’importe lequel de ses amis, il s’inquiétait. Sauf que ce n’était pas une de ses amies. Et encore moins n’importe laquelle. Elle allait le rembarrer, c’est clair. Ce ne sont pas vos oignons, Clyde. Mêlez-vous de vos cours, Clyde. Comment osez-vous, Monsieur Clyde ? Il se préparait déjà à la réplique cinglante qui allait déraper d’une minute à l’autre des lèvres du professeur Emerson. Elle ne vint pas, cependant. « Je... Ca va très bien, merci, Mr Clyde. Juste les nerfs qui lâchent ; je crois que ça doit arriver à tout le monde, n’est-ce pas ? »

Un mensonge. Certes.

Il tint sa langue, néanmoins. Inutile de jouer les fouineurs. D’ailleurs, il détestait ça, en temps normal, les fouineurs. Sauf qu’il avait du mal à la voir aussi abattue. Alors, elle se leva. Parut étonnée. Ce que vous êtes grand, Mr Clyde. Il ne put s’empêcher de rigoler, tout en ayant peur d’avoir un rire bizarre. N’importe quoi. Il ne s’était jamais soucié, auparavant, de ce genre de détails futiles et réservés aux imbéciles qui n’ont d’autres ambitions dans la vie que de plaire à tout le monde. Comme quoi. Lentement, elle se dirigea vers l’entrée de la classe, signe très clair qu’il était temps pour Zepelin de s’en aller. Ce que le jeune homme s’apprêtait à faire, lorsqu’elle s’effondra à nouveau en pleurs. Pur réflexe, il se précipita vers elle. « Professeur ! » Ses doigts accrochèrent son bras, la soutint tandis qu’elle titubait. Et le contact de sa peau nue sous sa main lui fit l’effet d’un électrochoc. Il pria les dieux – n’importe lequel ferait l’affaire, il n’était pas difficile – pour que cette démonstration des émotions qu’il ressentait face à son professeur passe inaperçu. Embarrassé de la proximité entre Elle et lui – pleurant, elle ne s’était pas aperçue qu’elle était à moitié affalée sur lui – Zepelin ne parvint qu’à balbutier. « Peut-être… devriez-vous vous assoir… » Gentiment, serviablement, la traînant à moitié, il la força à se laisser tomber sur la chaise la plus proche. Oh seigneur, faites qu’elle ne m’envoie pas chier…
Lui, resta là. Debout. Immobile. Mal à l’aise.
« Vous… avez besoin de quelque chose, professeur ? »
Il aurait n’importe quoi pour pouvoir s’enfuir, se cacher à tout jamais. Et en même temps, il n’aurait céder sa place pour rien au monde, dévorant la jeune femme des yeux, sans jamais se rassasier.



(Désolée, c'est nul, et c'est court. Arrow)
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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeJeu 22 Avr - 6:48:07


Des claques, voilà ce qu’il lui fallait ! des claques ! Bon sang ! mais n’était-elle pas assez forte mentalement pour se retenir de pleurer devant un de ses élèves !? N’aurait-elle pas pu attendre de sortir de la salle, se mettre à courir sans demi-mesure et atteindre son bureau pour enfin se vider de toutes les larmes de son corps ?! non bien évidemment que non ! Il fallait qu’elle s’effondre, là, maintenant, tout de suite, et qui plus ai devant un élève et pas n’importe quel élève, c’était sûrement ça le pire, c’était Zepelin Jayle Clyde. Un de ses meilleurs éléments, un de ses élèves favoris, un élève qu’elle appréciait particulièrement, plutôt deux fois qu’une, pas qu’un peu si vous voulez mon avis. Oui c’était complètement stupide, irréaliste, impensable, comment un professeur digne de ce nom pouvait avoir le « béguin » pour un de ses élèves ! Savez vous ce qu’un professeur peut encourir pour ce genre de choses ?! Non ? le licenciement figurez vous ! Et bien évidement tout ce qui va avec, sinon ce ne serait pas drôle vous pensez bien, à savoir la réputation, les plaintes des parents, et tout le toutim ! Opale avait toujours essayé de ne pas montrer cette « lubie » et elle y est, ma foi, plutôt bien parvenue jusqu’à présent donc il ne fallait pas que ce triste incident vienne tout fiche en l’air car elle risquait gros.
Alors qu’elle défaillait, elle sentit une main douce et pourtant froide accrocher son bras puis une proximité alarmante entre elle et le jeune homme, cependant elle était beaucoup trop déboussolée pour en tenir compte. Quoique à cet instant là, le comble aurait été qu’une autre personne survienne et les trouve dans cette « position » qui appelait aux doutes. « Peut-être… devriez-vous vous asseoir… » balbutia Zepelin. Elle s’apprêta à répondre avant de se sentir comme traînée de force et assise sur une chaise.
Une fois affalée sur la chaise, elle voulut remercier le jeune homme cependant continuant de pleurer toutes les larmes de son corps –nan, nan j’exagère pas, ce n’était pas loin, les chutes du Niagara vous connaissez ?- elle n’y arriva pas toujours et beaucoup trop bouleversée par la nouvelle. Elle sentit sa présence, il était toujours là, débout et immobile devant elle. « Vous… avez besoin de quelque chose, professeur ? » demanda-t-il dans toute sa gentillesse et sa candeur. Elle savait que c’était quelqu’un de très sympathique et serviable mais à ce point, peut être pas et puis surtout avec tout le monde. D’ailleurs, cette dernière ne comprenait pas son intérêt soudain pour elle, elle se doutait que voir son professeur effondré de la sorte devait être « choquant » mais de là à rester et à demander si on peut être utile c’était beaucoup disons. Néanmoins, elle trouva ça mignon et totalement adorable. Le jeune professeur s’apprêta à lui demander, en toute politesse, de partir et de la laisser seule cependant elle eut le malheur de se rappeler ce qui la faisait « craquer » chez lui : son sourire rayonnant, ce sourire auquel elle avait droit tout les jours lorsqu’elle l’avait en cours, lorsqu’elle le croisait dans les couloirs, lorsqu’elle le voyait à la table des Poufsouffles… Et puis, non en fait, elle ne voulait pas qu‘il parte, elle ne voulait pas rester seule avec pour seule compagnie la nouvelle qu‘on venait de lui annoncer, ses pensées, ses souvenirs… J’ai pas le droit de faire ca…pas le droit. se morigéna-t-elle vainement avant que ses membres n’agissent seuls perdant tout contact avec le cerveau qui s’était comme paralysé durant ce lapse de temps. La jeune demoiselle envoya son statut de « professeur » aux oubliettes et se contenta d’être ou du moins de jouer le rôle d’une femme inconnue n’ayant jamais été professeur puis se contenta également de laisser les choses se faire. Pour elle rien n’arrivait sans raison. A ce moment là, sa main droite alla se poser sur la joue du jeune homme qu’elle effleura avant que son autre main suive le mouvement, puis ses bras qui s’élevèrent et allèrent tout simplement se poser sur les épaules du Poufsouffle, qui parut étonné mais qui cependant ne réagit pas. Opale le fixa quelques minutes de ses yeux bleu larmoyant, ne sachant trop quoi faire et cherchant du réconfort, elle ne réfléchit pas et enlaça le jeune Zepelin qui se tenait devant elle. Tu n’as pas le droit de faire ca, arrête ça maintenant…

Opale se demanda si elle aurait agit de la sorte avec un autre élève, et finit par en conclure que peut être pas. Bien évidement qu’elle n’aurait pas réagit de la sorte, Opale aurait même envoyé balader l’élève mais là elle ne pouvait s’y résigner, du moins, pas consciemment parlant n’étant pas tellement dans la capacité de raisonner normalement et objectivement: ce devait être son subconscient qui agissait à sa place et en l’occurrence là avait décider de ne pas envoyer balader Zepelin. Je vous l’ai déjà dit c’était peut être stupide comme attitude mais c’est la vie, on ne contrôle toujours pas tout, c’est ainsi. Et n’allez pas penser qu’elle profitait de la situation ou quoique ce soit ! Ajoutons qu’elle est bouleversée au point de chercher désespérément du réconfort et que lui Zepelin Clyde était là au bon moment et au bon endroit. Par ailleurs, à ce moment là, elle pria les Dieux pour que personne n’arrive à l’improviste dans la salle et les surprenne. Non pas qu’ils faisaient quelque chose de mal, mais disons qu’à Poudlard, les professeurs et les élèves ne se mélangent pas, la politique c’était plutôt « on tente de leur inculquer quelque chose et eux essayent de retenir » alors vous pensez bien que cette proximité serait très mal vue et très mal interprétée. « Merci d’être là » réussit-elle à lui murmurer à l’oreille entre deux sanglots.



Dernière édition par Opale S. Emerson le Mer 23 Juin - 4:38:40, édité 2 fois
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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeSam 24 Avr - 10:02:12

Zepelin aurait voulu être plus vieux, plus professeur. Plus intéressant, moins timide. Mais la vie n’est jamais bien foutue. Dieu avait voulu qu’il soit élève de septième année, qu’il n’ait aucune confiance en lui, qu’il soit commun physiquement. Et Dame Nature, l’avait faite, elle, professeur, souriante, généreuse, et magnifique, qui plus est. Des yeux bleus et émerveillés, qui plongeaient à coups sûrs Zepelin dans un rêve, un sourire qui lui faisait tourner la tête. Sans parler de son corps. Mlle Emerson était, bien qu’il ait du mal à le penser tellement ça lui semblait bizarre de dire ça à propos d’un prof, particulièrement gâtée.
Puis l’impossible se produisit. Doucement, comme au ralenti, comme si la vie faisait que les gestes du professeur Emerson étaient plus lents que nature, exprès pour punir le Poufsouffle d’être fou d’une femme qu’il n’aurait jamais dut regarder de cette façon, les doigts pâles allèrent effleurer sa joue toujours rose. Stupéfait, Zepelin vit l’autre main de son professeur faire de même. De son regard ébahi, il suivait le mouvement de ses bras qui, avec douceur, enlaçaient ses épaules. Trop choqué pour dire quoi que ce soit, le brun se contenta de la dévisager. Relevant les yeux vers lui, leurs regards se croisèrent, s’arrêtèrent l’un sur l’autre, et ils restèrent là, à s’observer, quelques minutes durant. Les avant-bras de la jeune femme allèrent enlacer le cou de son élève, et son visage se nicha sur son épaule, dans un geste qui manqua de consumer, d’assassiner le garçon sur place. Elle pleurait toujours, trempant la cape de Zepelin de ses larmes ; sauf que ça ne le dérangeait pas. Au contraire, tel un fan venant de toucher son idole, il aurait été parfaitement été capable de conserver cette cape à l’abri des mains baladeuses, et de ne plus jamais la laver, pour qu’il ait à jamais la trace de ce moment si étrange avec lui. Bien sûr, ce n’est pas ce qu’il allait faire, il n’est pas fou à ce point-là. Mais le moment présent était tellement… qu’il ne parvenait plus vraiment à penser à l’endroit. Il voyait déjà d’ici la prochaine qu’il enverrait à sa petite sœur. « Chère Anemia. Tu te rappelles ce professeur de Potions dont je t’ai tant parlé ? Il y a quelques jours, je me suis retrouvé coincé entre ses bras, avec son visage dans le cou, et elle me pleurait dessus. J’ai cru que j’allais m’étrangler de joie. Bizarre, vu qu’elle pleurait, mais bon, je suis un peu barge, tu le sais bien. » Barge, c’était le mot. Il était totalement proscrit qu’un de ses professeurs puisse lui faire cet effet-là. C’était bizarre, malsain. Sauf que. Oui, sauf que.
Il sentit qu’elle remuait légèrement, qu’elle glissait les lèvres à son oreille. « Merci d’être là », articula-t-elle entre deux pleurs. Qu’aurait-il put répondre ? « Avec plaisir, professeur » ? « C’est quand vous voulez, professeur » ? N’importe quoi. Son cerveau se mit à tourner à toute vitesse, cherchant désespérément un truc intelligent et gentil à balancer. Le néant. Son hémisphère gauche était aux abonnés absents, apparemment. Alors c’est son corps qui prit le relais. Rendu nerveux par la situation, il leva les mains, les approcha, hésita, de peur d’aller trop loin, de passer pour un obsédé, un profiteur. Mais ce sont ses impulsions – de garçon, sans doute – qui prirent la décision pour lui. Gentiment, prudemment, ses doigts se glissèrent dans le dos de la jeune femme. Il n’avait pas trop d’expérience pour ce genre de choses. Lorsqu’il s’agissait de sa sœur, il n’était nullement gêné, et quand c’était une de ses amies, il ne se montrait pas trop réservé. Il prenait la fille en question dans ses bras, lui frottait le dos, ou lui caressait les cheveux. S’imaginer faire cela au professeur Emerson était… Vraiment étrange, encore plus que gênant. Maladroitement, une légère grimace d’impuissance aux lèvres, il lui tapota légèrement le dos. Il se fit à lui-même l’effet d’un crétin. Bon, de toute façon, qu’il passe pour un con ou non ne changerait pas grand-chose – il n’avait pas l’ombre d’une chance avec elle. Non pas qu’il se soit avoué son attirance évidente pour elle. Mais bon... dans environ trois mois, il quitterait Poudlard, ne se sentirait plus coupable de la voir d’une autre façon que les autres. Mieux encore. Il ne la reverrait plus jamais et puis voila.
Et là, le comble. Il sentit le professeur Emerson bouger, redresser la tête. Elle leva les yeux, un vague sourire amusé aux lèvres. Était-il donc si innocent et inexpérimenté que ça ? Une vague grimace d’excuses traversa son visage. Puis à nouveau, ce fut la confrontation. Pourquoi, ô Merlin, ne retournait-elle pas pleurer sur lui ? Pourquoi fallait-il que leurs regards soient attirés comme deux aimants ? Il lui sembla qu’ils continuèrent à s’observer ainsi durant une éternité. Et là, il y eu le geste. Ce geste. Celui qu’ils raconteraient à leurs petits-enfants comme étant celui qui les avait unis pour la vie. Lentement, Zepelin leva les doigts, les avança vers le visage du professeur Emerson. Effleura sa joie. S’arrêta sur une mèche rebelle de ses cheveux foncés, les remis derrière son oreille. Elle ne réagit pas, ou alors il ne s’en rendit pas compte, transporté.
Tu vas le regretter.
Non. Tant pis. On laisse tomber. On vit comme on veut. Merde.

Sans qu’il ne sache comment, juste le temps de fermer les yeux, il se retrouva collé à la jeune femme. D’une façon absurde, qu’il ne s’expliqua pas. Mais la douceur de ses lèvres l’empêchait de réfléchir.
Le temps s’arrêta, son cœur s’envola. Il n’était plus maître de lui-même. Ni de son cerveau, ni de ses mains qui, plus sûres d’elles, la serraient plus fort contre lui. Si la situation ne lui avait pas fait l’effet de deux bouteilles de tequila, le timide Zepelin aurait immédiatement reculé, bredouillé, rougit. Mais l’ivresse que procurait en lui son parfum l’empêchait de réfléchir.
Tu vas le regretter.
Je ne crois pas, non…
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MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeSam 1 Mai - 6:53:40


Des larmes chaudes coulaient toujours le long de sa joue et finirent leur vie de larme sur la cape du jeune Zepelin, elle en était désolé et s’excuserait plus tard, au pire elle se proposerait pour la lui nettoyer. De plus, elle ne lui en voulu aucunement de ne pas répondre, ce devait être déjà bien embarrassant de voir son professeur s’effondrer dans ses bras sans en plus ajouter le fait qu’elle l’enlace. Bref, tout ca pour dire que son mutisme ne la dérangeait aucunement, c’était normal. Puis, quelques infimes secondes après, elle sentit les doigts du jeune homme qui glissait lentement, prudemment, gentiment et innocemment dans son dos pour ensuite venir maladroitement le tapoter en guise de consolation. celle-ci dans son fort intérieur sourit face à cette pureté, cette innocence, qui était sienne. Et allez savoir pourquoi, son cerveau lui ordonna de redresser la tête et d’aller plonger ses grands yeux bleus larmoyant dans ceux du jeune homme. Elle lui adressa un petit sourire amusé auquel le jeune homme répondit par une mine désolée. A ce moment elle aurait voulu pouvoir reposer sa main sur la joue du jeune Zepelin et la caresser comme une amie le fait. Cependant, elle n’était pas son amie mais bien son professeur et cette simple barrière l’empêchait de faire ce que son cœur, ce que son esprit et son cerveau voulaient. La vie est triste, la vie est à blâmer pour ca, la vie ne nous offre jamais ce que l’on désire, la vie est tordue, la vie est tout sauf rose. Les deux jeunes gens continuèrent de se dévisager pendant de longues minutes qui parurent s’étirer en heure avant que CA ne se produise, avant qu’il n’ose le faire.
Opale vit Zepelin lever la main, la diriger vers le visage pâle de son professeur de potion, il effleura la joue de la demoiselle, replaça une mèche rebelle derrière son oreille. celle-ci ne réagit pas le moins du monde, trop « choquée » de l’audace dont il faisait preuve pour réagir. Puis le jeune homme plaqua ses douces lèvres contre celle d’Opale, cette dernière garda les yeux grands ouverts ne put s’empêcher d’être surprise, cependant son cerveau était trop embrumé pour réfléchir ou agir puis elle ferma les yeux à son tour. Ce qui est fait et fait. En même temps elle lui avait tendu la perche, elle l’avait poussé -en quelques sorte- à avoir cette attitude, ces gestes qui demandaient une certaine proximité, une relation particulière ou du moins une relation ne relevant pas de prof/élève. Et là, elle savait que c’était sa faute. A elle. Et a personne d’autre et certainement pas à lui car après tout c’était elle l’adulte. Cependant, il était impossible -surtout pour elle- de faire machine arrière, de repousser Zepelin après lui avoir « ouvert tant de portes » mais c’est surtout parce qu’elle aussi le voulait. Ainsi elle balaya une nouvelle fois les soucis de sa tête et se contenta de réagir avec son cœur et rien d’autre. La demoiselle ajouta à cela qu’autant être dans le pétrin, autant y aller jusqu’au bout. Ou au moins, payer le prix pour quelque chose qui en valait la peine et ca valait la peine… Opale sentit Zepelin resserrer son étreinte, la serrant plus fort contre lui au point qu’elle en eut presque le souffle coupé. Cependant, ne rompit pas pour autant le contact que ses lèvres exerçaient sur les siennes mais au contraire celle-ci aussi resserra ses bras autour du cou de Zepelin se forçant ainsi à se mettre sur les demi pointes.
Le temps semblait s’être arrêté, rien ne semblait bouger, tout, sauf eux, tout s’était immobilisé, même la lumière étincelante de la lune semblait s’être figée plongeant quelques instant les deux jeunes gens dans une semi-obscurité. Tout, et même les éléments, semblait les pousser à ne pas s’arrêter. Les battements de son cœur s’accélérèrent au point qu’elle put presque les entendre devenir plus bruyant. Puis brusquement elle rompit leur baiser, leur étreinte mais ne s’éloigna pas pour autant, elle prit le visage du jeune Poufsouffle entre ses mains et posa son front contre celui du jeune homme puis ferma les yeux. En fait, elle ne pouvait s’y résigner, comment pouvait-elle profiter de la situation, comment pouvait-elle donner un espoir vain à l’un de ses élèves. Elle baissa les yeux le temps de ces quelques cogitations avant de les relever vers le jeune homme et de constater que la proximité de leur corps était toujours de vigueur, en effet, il ne s’était pas reculé, pas même d’un seul millimètres et elle n'ont plus. Et leurs fronts étaient toujours l’un contre l’autre de même que les mains de la jeune femme étaient à leur place et celle de Zepelin autour de sa taille. A ce moment là, elle maudit le ciel de l’avoir faite elle professeur et lui élève. Elle aurait aimé qu’il soit plus âgé ou du moins pas un de ses élèves, ou alors elle élève, l’avoir fait naitre quelques années plus tard, ou tout simplement qu’il soit quelqu’un d’autre, oui voilà qu’il soit quelqu’un d’autre, un élève de l’université par exemple comme ca elle n’aurait pas de problème car oui elle savait très bien que ce qu’elle ressentait pour ce jeune homme et le fait de l’avoir embrassé et de ne pas avoir empêcher cet accident n’avait fait que raviver ou même intensifier cela. « on a pas le droit Zepelin » souffla-t-elle comme désespérée avant de redéposer ses lèvres contre les siennes pour lui voler un court et nouveau baiser. Complètement paradoxale comme comportement oui et alors: la raison n’est pas en accord avec les sentiments c’est tout. « tu le sais ca…on a pas le droit de faire ca…j’ai pas le droit de te faire ca... » ajouta-t-elle plus à elle-même qu’autre chose en déversant une nouvelle larme. Opale l’avait en effet bel et bien tutoyé mais avec ce qu’il venait de se passer entre eux c’était pas limite s’il pouvait désormais l’appeler « Opale ». Elle savait que c’était malsain mais ne pouvait pas s’empêcher de penser autrement cependant elle se sentait toujours autant coupable mais bonne nouvelle: les larmes s’étaient estompées.



Dernière édition par Opale S. Emerson le Mer 23 Juin - 4:38:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeDim 9 Mai - 0:15:48

Le monde avait changé. Indéniablement changé, irrésistiblement changé.
Les couleurs se sont ravivées, la lumière a explosé, les formes se sont faites moins tranchantes et sur chaque visage se dessinait à présent un sourire qui semblait n’être qu’un bien pâle reflet du sentiment de joie intense que Zepelin ressentait à cet instant. Il n’en vit rien. Absorbé par autre chose. Par la douceur des jolies lèvres roses de Mlle Emerson. D’Opale. Par ses bras qui resserraient leur étreinte autour de sa nuque, et par ses propres mains collées sur ses hanches, l’empêchant de s’enfuir. La troisième guerre aurait put éclater, il n’en se serait pas rendu compte. Et quant bien même ça aurait été le cas, il n’en aurait rien eu à faire. Il n’y avait plus que le moment présent qui comptait. Zepelin Clyde. Opale Emerson. Liés, mélangés, par un baiser. Ensemble. S’il avait encore un tant soit peu de conscience, le jeune homme aurait été stupéfait de sa propre audace, de ses propres gestes. N’était-il pourtant une personne excessivement timide ? C’était comme ça qu’il se connaissait, en tout cas. Timidité, aucune confiance en soi. Mais conscience il n’avait plus. C’était presque un autre Zepelin qui agissait à sa place. Il se sentait à la fois totalement étranger à ce corps qui ressemblait au sien comme deux goutes d’eau, collé à celui de sa prof de Potions, et complètement lui-même. C’était ce qu’il voulait. Depuis que la jeune professeur avait débarqué à Poudlard pour y enseigner. Bizarrement, il n’avait jamais réellement prêté attention à elle lorsqu’elle était encore étudiante, bien qu’ils aient partagé ce statut pendant deux ans. Allez savoir pourquoi. Car elle était, malheureusement pour elle, encore plongée dans les méandres de l’adolescente ? Ou car il était secrètement attiré par les femmes plus vieilles, voire même les professeurs ?
Alors, il sentit son fruit défendu s’éloigner, son ange reculer. Il ouvrit les yeux, ramené à la réalité. Il faillit soupirer de soulagement lorsqu’il la vit encore, tout contre lui. Lorsque, doucement, les mains infiniment douces de la jeune femme glissèrent sur son visage, son esprit repartait dans les étoiles. Cependant, une partie de lui savait ce qui allait se passer. Il n’était pas idiot. Ni naïf. Ses craintes furent encore plus confirmées lorsqu’il sentit son front s’appuyer légèrement contre le sien. Il n’en dit rien, cependant. Il ne ferma pas les yeux, à contrario d’Opale. Il préférait la regarder, la dévorer du regard, analyser le moindre détail de son visage, la moindre boucle de ses cheveux. Il aurait pu la dévisager ainsi sans jamais s’arrêter. Ca lui laissait également le temps de réfléchir. À Opale, pas à Zepelin. Lui, n’avait même pas envie de réfléchir. Il la fixait toujours lorsqu’elle redressa les yeux. La position n’avait pas changé, en dépit de ce qui se jouait en ce moment. Les mains de Zepelin étaient toujours posées sur la taille de son… professeur. Et il sentait toujours les siennes sur ses joues, le brûlant et l’apaisant à la fois. À cet instant-là, il ne pensait plus à rien. Tant pis pour les conséquences. Si quelqu’un entrait, que ce soit un élève ou un professeur, il irait forcément balancer – bien qu’il espérait que dans le cas où ce serait un de ses condisciples, il pourrait l’en dissuader. Mais tant pis. Il s’en fichait, en réalité. Il ne désirait qu’une chose. Opale. Égoïste, l’enfant ? Faut croire qu’on a tous sa part de démon en soi. « On a pas le droit, Zepelin. » Son ton désespéré lui fit mal au cœur. Il aurait voulu pouvoir faire quelque chose pour elle, la rassurer, la consoler. Mais il était fautif, il ne pouvait pas faire grand-chose, à part s’en aller et oublier. Et il ne pouvait s’ résoudre. Le baiser furtif qu’elle lui vola le rassura un peu. Elle ne semblait pas en avoir plus envie que lui. Ce qui le laissait pantois. Elle, une enseignante, sublime et intelligente qui plus est, n’avait pas repoussé et pire encore – ou mieux, selon le point de vue – semblait désirer sa compagnie. Il n’en revenait pas. C’était irréel. Impensable. Zepelin s’enflamma. « Et si je m’en fiche ? » Un autre semblait à nouveau agir à sa place. Ce n’était pas bien. Pas bien. Il le savait. Mais il n’en avait rien à faire. Du tout. Que risquait-il ? Il se ferait gronder par sa mère, et après ? Il avait presque terminé ses études. S’ils restaient discrets pendant deux mois, il n’y aurait pas de problèmes. Bien sûr, dans le cas où quelqu’un découvrait ce qui se tramait dans la classe de Potions en ce moment-même, il avait de fortes chances qu’une carrière dans l’enseignement soit définitivement impossible pour Opale. Et ça, elle ne le lui pardonnerait sûrement pas. « Tu le sais ça… On a pas le droit de faire ça… J’ai pas le droit de te faire ça. » La larme qui coula de ses yeux lui fit l’effet d’une dague couteau en plein cœur. Il la regarda un instant, un air triste dans le regard. Elle avait raison, bien sûr. Techniquement, ils n’avaient pas le droit. « De me faire ça ? Au contraire, c’est tout ce que je veux ! » Doucement, tendrement, il souleva une de ses mains et passa ses doigts fins dans les cheveux noirs d’Opale. Il ne savait que lui répondre, car il avait l’impression que tout ce qu’il aurait pu lui dire sonnerait faux. Et ce dont il était sûr de l’authenticité, il n’osait le dire. Il hésita, se pencha, l’embrassa. « Je ne veux que v… toi. Je sais, c’est idiot. » Temps. « Et puis dans deux mois, je ne serai même plus à Poudlard. » Ah ! Elle ne pouvait réfuter cet argument. Bien sûr, il ne ferait rien contre sa volonté, il ne lui poserait pas d’ultimatum. Si elle ne désirait pas se compromettre en sa compagnie, il s’effacerait. Mais en attendant, rien ne l’empêchait d’essayer. À nouveau, il lui vola un baiser. Il ne pouvait s’en empêcher. Il était comme un gamin qui découvrait un nouveau jeu. Bien sûr, il avait déjà aimé auparavant, il s’était déjà baladé main dans la main avec une fille, mais jamais il n’y avait pris autant de plaisir.


(C'est nul, j'savais pas comment relancer. '-')
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MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeVen 28 Mai - 10:36:00


Le sentiment de culpabilité était toujours présent et prenait d’autant plus d’ampleur qu’elle ne cessait d’y penser: elle pensait à tout et à rien mais quand même plus à tout que à rien et notamment à ce que feraient, diraient, les gens: élèves, professeurs, parents d’élèves, si jamais cet « incident » s’apprenait. D’ordinaire elle se fichait complètement de ce que l’on pouvait penser d’elle, de sa manière d’être ou autre. Mais là, elle se rendit compte que ca risquait et pouvait aller très loin. De même, qu’elle risquait gros dans cette histoire. Il ne fallait pas que ca se sache. Soudain, elle prit comme « peur », peur que tout ceci ne soit qu’un jeu pour Zepelin, peur qu’il puisse aller répéter cet événement comme une sorte de triomphe, de défis relevé, d’une Opale, professeur de potion, ajoutée à son tableau de chasse, à ses amis et que ceci fasse le tour de Poudlard avant qu’elle n’eut le temps de sortir de cette pièce et rejoindre son bureau quelques étages plus haut. Elle tressaillit. Mais se rappela que ce n’était pas son genre, qu’il n’était pas comme cela…La vie devenait injuste. Et ne comprit pas comment elle en était arrivée là, comment elle, Opale Emerson, pleine de valeurs, mœurs etc… avait pu en arriver là. Telle était la question qui demeurait sans réponse. Pourtant elle n’avait pas envie que cela s’arrête, oh non, elle…aimait (?) Zepelin, oui ca devait être ca, difficile à se le faire entrer dans la tête. C’était dur. Dure de ce dire qu’on ressentait une certaine attirance pour son élève, oui très compliqué, cette foutue barrière qui se dressait entre eux n’était que de l’ordre d’un simple « statut », simple petit statut qui les empêchaient de beaucoup de choses. Alors que son cerveau s’échauffait et s’apprêtait à imploser, elle resta néanmoins tout contre Zepelin, sa présence l’apaisait et la rassurait dans un sens. Disons qu’elle ne se sentait pas seule. Elle releva les yeux une nouvelle fois, son regard la troubla et le baissa brusquement. Que faire maintenant ? Et que penser… Opale ne désirait que sa compagnie, rester avec lui. Et après tout qu’est-ce qu’il l’en empêchait, hein !? … Question bidon, tellement de chose l’en empêchait, rien que les parents du jeune homme par exemple. Rien que ce simple fait là, ferait que, notamment, la mère puisse avoir une envie de meurtre. Et le pire c’est qu’elle l’a comprendrait mais après tout, Opale n’était pas si vieille que ca, elle n’avait que vingt-trois ans, en soi elle était encore jeune. Mais encore une fois le fait qu’elle soit prof détruisait le tout. « Et si je m’en fiche ? » lança brusquement le jeune Poufsouffle brisant à la fois le silence et sortant la demoiselle de ses cogitations. A cela elle sourit, un sourire sincère, un sourire vrai sans l’once d’une impureté et caressa avec douceur sa joue. Si quelques minutes auparavant elle pu croire à un Zepelin séducteur et pédant, cette image ce brisa, non il n’allait pas répéter ceci, oui il allait garder le « secret » car il était tout aussi sincère qu’Opale l’était avec lui. Il semblait ressentir les mêmes sentiments qu’elle avait pour lui. Assez rassurant dans un sens et totalement flippant dans l’autre. Ils étaient dans une impasse.

Après qu’elle eut versé une larme celui la regarda pendant un long moment d’un air triste. « De me faire ça ? Au contraire, c’est tout ce que je veux ! » ajouta-t-il précipitamment avant de passer ses doigts fins dans la chevelure noirs de la demoiselle avec une douceur infini. Elle ne put s’empêcher de le fixer dans les yeux de ses yeux bleu océan. A cet instant précis, elle le trouva si parfait, si gentil et si amoureux qu’elle voulut à nouveau verser une larme tant ceci lui faisait l’effet d’une dague en plein cœur. Il parut hésiter, se pencha, l’embrassa, et elle ne le repoussa pas, bien au contraire. « Je ne veux que v… toi. Je sais, c’est idiot.» «  Oui ca l’est » répondit-elle au tac au tac mais ne put s’empêcher de laisser paraitre un petit sourire ne rêvant que d’hurler un  « moi aussi ! ». « Et puis dans deux mois, je ne serai même plus à Poudlard. » Ceci aussi lui fit l’effet d’une dague en plein cœur. Se dire qu’il allait partir pour ses études, rien de plus normal, qu’elle n’aurait du coup plus l’occasion de le voir déambuler dans les couloirs avec son grand sourire, de ne plus le voir passer la porte de sa classe avec un « Bonjour mademoiselle », créa en elle une sorte de vide intersidéral, de néant. Deux mois, deux mois, c’est court, très court, se répétait-elle inlassablement avant qu’elle ne sente, à nouveau, la douceur des lèvres du jeune homme sur les siennes. Deux mois. Continuait-elle de penser. N’empêche qu’après ses deux mois, elle pourrait vivre ceci librement, encore faudrait-il qu’il le veuille, ou qu’il n’ai pas une autre lubie à ce moment là. En y pensant, Opale se dit qu’elle serait comment dire…jalouse, oui ca devait être ca, si jamais celui-ci était avec une autre qu’elle. Égoïste. Oui je l’avoue et même totalement mais elle ne pouvait s’empêcher de le penser. Bien évidement si cela arrivait elle ne s’interposerait pas ! Évidement, et serait même une bonne chose au moins, il n’aurait plus ce lien malsain et interdit entre eux.

Dans un mouvement qu’on qualifierait de lent, elle déposa sa main sur le torse du jeune homme, au niveau de son cœur et l’écoutait battre… elle sentait alors le martèlement d’un cœur qui battait irrégulièrement de même qu’une respiration contrôlée. Opale leva les yeux, une voix à l’intérieure de sa tête hurla « DEUX MOIS » et la réaction fut immédiate. Brusquement, soudainement, sans crier gare elle se jeta dans les bras du jeune homme -si on peut appeler cela comme ca dans la mesure où leur deux corps étaient déjà extrêmement proches pour ne pas dire collés l‘un a l‘autre- s’agrippa violemment, désespérément, amoureusement à son cou et l’embrassa. Après quelques minutes, elle rompit leur baiser et dans un mouvement de relâchement totale, elle laissa sa tête aller se nicher sur son épaule, non loin de son cou. « Je ne veux qu’une chose: être avec toi Zepelin. Je ne veux que toi. Mais comment. Doit-on jouer les amants secrets. Entretenir cette relation dans l’ombre, sachant pertinemment du risque que l’on encourt aussi bien toi que moi... c’est dur, je n’en sais rien, je ne sais plus… » murmura-t-elle précipitamment et même désespérément. Opale posait des questions, des questions, et encore des questions mais elle savait aussi qu’il n’avait pas plus de réponses qu’elle. « Crois-tu vraiment que ca en vaille la peine ? ... surtout pour toi, tu es jeune, tu risques de te lasser et d’en avoir rapidement marre de tout ca… ». Cela lui déchirait le cœur de dire ca mais c’était néanmoins la vérité, il pourrait se lasser d’autant plus que Poudlard regorgeait de jolie jeunes demoiselles libres et ne demandant pas à se cacher aux yeux des autres…

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MessageSujet: Re: Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. Icon_minitimeVen 16 Juil - 3:07:21

Dans l’esprit du jeune Poufsouffle, tout se mélangeait, tout partait dans tous le sens, comme s’il avait été sous l’effet de substances illicites particulièrement puissances. Oui, c’était ça, totalement ça, indéniablement ça – elle était comme une drogue. Une drogue inaccessible mais dont il ne pouvait s’empêcher de dévorer des yeux, attendant fébrilement et impatiemment le jour où il pourrait enfin y toucher. Cette attitude passive aurait très bien convenu au Zepelin normal, celui qui encaisse, celui qui ne dit rien, celui qui passe à côté de bonheurs incroyables car il a peur de prendre sa vie en main, peur du regard des autres. Malgré qu’il aime à se convaincre du contraire, c’était exactement ça. La peur du qu’en dira-t-on. Ca le faisait parfois doucement rigoler, le nombre de gens qui prétendaient fièrement n’en avoir rien à faire de ce que les gens autour pouvaient bien penser d’eux. La belle bande de menteurs. En réalité, ils crevaient de peur à l’idée de pour quoi ils pourraient passer après tel ou tel acte. Bref, Opale Emerson avait là droit à une avant-première d’un Zepelin nouveau, plus audacieux, que seul son cœur et ses tripes guidaient. Un Zepelin amoureux. Un Zepelin au rythme cardiaque présentement complètement fou, à la respiration saccadée. Il avait beau ne faire attention à rien d’autre qu’à elle, il sentait que le cœur avait des ratés chaque fois que la jeune femme remuait, appuyant un peu plus son corps sur le sien.
C’était stupide, tellement stupide. Jamais il n’aurait du ressentir de tels sentiments envers la jeune femme. Mais l’amour, l’attirance telle que lui la vivait ne se prévoyait, ne se contrôlait pas, et une fois coincé dans ce monde où rien ne vous semble impossible, il était généralement impossible de s’y extraire. Mais tous ceux qui, avant lui, étaient tombés dans les griffes de cet être vicieux et imprévisible qu’était l’amour avaient-ils seulement eut envie de s’en extirper ? Opale, sans crier gare, sembla prise d’un élan d’amour, se jetant dans les bras de son élève. Son élève… Zepelin devait à tout prix cesser de penser à ce détail, ce détail si insignifiant à ses yeux mais qui, sournoisement, insidieusement, refusait de s’effacer totalement de son esprit. Éberlué, émerveillé, le jeune homme ne songea même pas à refreiner ses ardeurs, répondant avec fougue au baiser qu’elle lui offrit. Puis, enfin, lorsqu’elle fut rassurée d’il ne savait quoi, mais dont il se doutait, elle alla enfouir son visage contre l’épaule de Zepelin, qui l’écouta parler sans rien dire. « Je ne veux qu’une chose. Être avec toi, Zepelin. Je ne veux que toi. Mais comment ? Doit-on jouer les amants secrets ? Entretenir cette relation dans l’ombre, sachant pertinemment du risque que l’on encourt, aussi bien toi que moi ? C’est dur… Je n’en sais rien, je ne sais plus… » Il lui sembla que ces questions ne lui étaient pas directement destinées. Quant bien même ça avait été le cas, qu’aurait-il put lui répondre ? Cette situation était aussi nouvelle pour lui que pour elle, il était tout aussi perdu, désemparé, exalté, inconscient.
Hélas ! Ô Roméo, Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père, et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m’aimer, et je ne serai plus une Capulet. Ton nom est mon ennemi. Tu n’es pas un Montague, tu es toi-même. Qu’est-ce qu’un Montague ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d’un homme… Oh ! Sois quelque autre nom ! Qu’y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s’appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu’il possède… Roméo, renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.
« Crois-tu vraiment que ça en vaille la peine ? … Surtout pour toi. Tu es jeune, tu risques de te lasser et d’en avoir marre de tout ça… » Zepelin ne répondit pas tout de suite. Il ignorait quoi lui répondre, comment lui répondre. Ses lèvres restèrent scellées. Une minute. Deux minutes. Trois minutes. Opale devait sans doute commencer à s’inquiéter, à se faire des idées. Mais il ne pouvait lui apporter la réponse qu’elle désirait sans être sûr de ses mots, sûr de ses choix. Et là, tout se bousculait dans sa tête, c’était l’émeute, la révolution, c’était le chaos. C’était la guerre pour la liberté d’expression, c’était les jeunes qui détruisaient des voitures pour se faire entendre, c’était la révolution française, c’était la prise de la Bastille. C’était La Liberté Guidant le Peuple. Une vague d’émotions inconnues déferla en lui d’une telle force qu’il manqua d’éclater de rire, heureux au-delà des mots. Lentement, doucement, sa main quitta la hanche de sa bien-aimée pour aller se déposer sur ses cheveux, qu’il se mit à triturer, jouant avec, enroulant une de ses mèches autour de son doigt. Enfin, tout se fit clair dans son esprit. « Si ça en vaut la peine ? Ca dépend de nous. De toi, et de moi aussi. Ca dépend de l’importance que l’on va se donner, l’un à l’autre. C’est difficile de savoir à l’avance, de toute façon on ne peut pas prédire l’avenir. Peut-être qu’on s’arrêtera là, parce qu’on estimera qu’on n’est pas assez important pour prendre le risque, et qu’on le regrettera pour toujours. Peut-être qu’au contraire, le risque, nous le prendront, et que ça se finira mal, que tu m’en voudras d’avoir gâché ta carrière et qu’on ne se parlera plus jamais à partir de ce jour. Des deux options, je ne sais pas laquelle me branche le moins. Mais tu sais quoi ? Il reste une troisième solution : celle qu’empruntent tous les contes pour enfants moldus, que mon père me racontait parfois, et qu’on estime inutile car elle n’arrive jamais dans la vie réelle. Celle où les deux personnages décident de tenter le tout pour le tout et de s’aimer. Et quelle que soit la situation, l’histoire se finit bien. Moi, j’ai envie de prendre ce risque… Jamais une fille – une femme – ne m’avait autant donné l’envie de prendre le risque. » Et il se tut, pris par la véracité de ses propres paroles.


(Voila mon poisson, petit cadeau pour ton retour de vacances. J'ai essayé de pondre un truc bien, histoire de me faire pardonner pour le retard. ♥)
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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z. _
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Il y a ce sourire étrange que les peintres donnent aux anges. O&Z.

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