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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. »

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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 7:12:20

Spoiler:

Dawn Maëwenn Willys

Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » 2zo954p
(c) elow


Elle est née le 21 mars 1997, elle est alors âgée de seize ans Elle est née à Ipswich en Angleterre, habite à Londres. Ascendance Moldue, elle est la première sorcière de la famille Sa baguette a été composée à partir du bois d'un vigne et possède un crin de licorne Son patronus est un ouistiti Miroir à double-face Petite pour son âge, un mètre cinquante-sept seulement « L'éternité, c'est la mer mêlée au soleil. » (Rimbaud)


Dernière édition par Dawn M. Willys le Jeu 13 Mai - 7:17:52, édité 1 fois
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 7:13:24

Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » J7equq


« Ce coeur qui ne battait qu'au rythme des marées,
à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit. »

Pierre Audier
    PROLOGUE

    Chaque naissance est un cri qui se déroule, se répercute à travers la vie. Dés ce premier souffle de vie, destinés à finir poussière, il n'y a aucun remède, sinon profiter de cette période qui nous sépare des bras de la Faucheuse. Une vie si courte que nous la parcourant en zigzaguant, narguant celle qui nous emportera vers l'au-delà. De grands hommes nous rappellent que nous pouvons rendre notre vie sublime et laisser derrière nous, après la mort, une empreinte dans le sable du temps. Il paraît que la vie résulte de Dieu et de ses deux premiers enfants Adam et Eve,  il paraît que nous aurions tous pu avoir cette chance de naître ange mais il paraît que nous avons été banni du Paradis pour la Terre. Entre ciel et terre, entre paradis et enfer, entre vie et mort. Un temps passé qui n'est plus, un présent qui languit entre vie et trépas, la mort et la vie sont en tout point semblable, la première en tant que commencement de la fin et la seconde pour le commencement de la pièce de théâtre. Il semblerait que la naissance soit un acte heureux, une vie engendrée après une passe de souffrance.
    Ce fut un vingt-deux février, un sale jour d'hiver où le ciel était en fureur, que Rose Willys donna la vie mais aussi la sienne. Était-ce ainsi le prix à payer pour projeter sur le devant de la scène un nouvel acteur que de devoir se retirer sans applaudissement ?
    Dawn est le fruit d'une union d'un soir, ainsi ne connu-t-elle jamais son paternel, cependant il est possible d'en dire autant pour sa génitrice. Dawn, l'aube d'une nouvelle vie qui a du commettre son premier meurtre pour survivre. Il a toujours été dit que la vie était si prés de la mort, tout commence et finit par un souffle, une première et dernière inspiration. Rose, une jeune femme pauvre socialement mais tellement forte, pleine d'assurance, portant en son âme les chaînes de la maladie, faillit perdre son enfant, l'emporter avec elle vers la lumière au bout de ce tunnel sombre. La jeune mère mourante et retrouvée inanimée dans sa piètre demeure fut transportée en urgence à l'hôpital, le fruit de ses entrailles destinés à être mort né. Pourtant, il n'en fut pas ainsi. Comme pour redonner joie où l'odeur de la Mort s'installait, la tempête du ciel en deuil laissa place à un soleil éclatant, apportant à cette mère courage et bienveillance, en cette fin d'après-midi. L'accouchement de Rose se fit donc en urgence, afin de pouvoir sauver le bébé, et lorsque tout espoir commençait à s'envoler, le cri d'une naissance nouvelle résonna dans la salle d'accouchement.
    Ce fut ce vingt-deux février, dans son dernier souffle, que les dernières pensées de Rose se portèrent pour son enfant. Et, avant de se laisser bercer non pas dans les bras de Morphée mais dans ceux de la Faucheuse, elle transmit tout son amour à Dawn en souhaitant de tout son être ne pas transmettre ce mal qui la rongeait.


« Plus d'une âme inscrit en silence
Ce que la foule n'entend pas. »

V. Hugo
    CHAPITRE I

    La famille Willys est ce qu'on peut appeler une famille recomposée, des disparitions, de nouvelles unions, mais pas que. Chaque membre n'est qu'un moldu, tous, sans exception. Ce ne sont que de simples moldus. Autant dire qu'à leur côté, Dawn fait tâche avec sa sorcellerie. Comme le rêve innocent d’un enfant peuplé de créatures effrayantes, décalée, le point noir d’un tableau blanc, l’imperfection. « Papa ! Papa ! Pourquoi il n'y pas de photos de ma naissance à la maison ? Pourquoi toi et Maman vous en parlez jamais ? » Ô douce Dawn, tu t’accroches à ce mystère comme une fillette s’accroche à sa poupée, et ta carapace angélique se fige encore une fois pour protéger ton cœur de miel. « ... Quand tu seras plus grande, on t'expliquera. » Encore une fois, une esquive. Un regard fuyant, des mains crispées, un sujet tabou. Ah, pauvre petite, quelque chose en toi effraye ton tendre paternel. Mais cela, tu le sais déjà. Parce que c’est en toi. « Quand je serais aussi grande qu'Emy ? » Elle n’est pas si naïve la jolie Dawn ; impliquer le prénom de sœur aînée dans la conversation, une bonne manipulation envers son père. Quand on vit dans une famille où l’unique enfant, le véritable enfant, est promis à un futur prometteur, on se retrouve poussé dans l’ombre. Néanmoins, bien que la jeune Emy, l'oeuvre d’art de ses parents, soit toujours mise sous le feu des projecteurs, le lien qui lie les deux petits filles, lui, est invisible mais aussi puissant que le cri d’un lion. « Quand tu seras aussi grande que ta sœur, d'accord. » « Promis ?! » « Promis, ma puce. Va jouer maintenant. » Mensonge.

    En réalité, Dawn n'a jamais connu ses géniteurs, elle a été recueillie par le frère de sa mère à sa naissance. Elle ne sait rien de ses véritables parents, ce qui ne la dérange pas vraiment, pas plus que le fait qu'elle considère toujours comme tels sa tante et son oncle, même après avoir apprit ses origines par des personnes extérieures. Il est vrai que lorsqu'elle apprit qu'elle était le fruit d'une union d’un soir, d’une aventure futile entre de jeunes personnes trop inconscientes, que pas un seul instant leur futur avait été envisagé, elle s’était sentie blessée. Dawn, sorcière contre son gré, n’avait pas été désirée. Indésirable, parasite. Un froid sentiment de solitude s’étirant tel un chat et s’infiltrant dans les fissures de la carapace d’une enfant trop fragile, trop instable.


Dernière édition par Dawn M. Willys le Jeu 13 Mai - 8:35:36, édité 3 fois
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 7:13:51

« À tous les enfants qui ont pleuré le sac au dos, les yeux baissés sur leurs chagrins ; je voudrais faire un monument, pas de pierre, pas de béton, ni de bronze qui devient vert sous la morsure aiguë du temps. Un monument de leur souffrance. Un monument de leur terreur. »
B. Vian
    CHAPITRE II
    Aux alentours d'Ipswich, vacances d'été.


    En ballade dans un parc non loin d'Ipswich, on pouvait entendre les rires de Dawn, six ans, et de son aînée de quatre ans, Emy. Les deux fillettes jouaient à cache-cache, leur jeu favori, parmi la végétation du lieu. Parfois, le meilleur remède d'un souffrance sont les paroles, les gestes ou le sourire d'un jeune enfant. Malheureusement, il vint des moments où les mots n'ont plus de sens, où les paroles perdent leur signification et où un enfant se sent bien insignifiant en face. C'est bien connu, l'enfance est le Royaume de l'insouciance, du bonheur, un paradis qu'on aimerait garder pour soi toute une vie, qu'on chérit et qu'on ne souhaite pas perdre. Cependant, bien qu'on est toujours le choix dans la vie, il se peut qu'elle nous impose elle-même ses décisions. C'est ainsi que Dawn, petite sorcière croquant la vie à pleine dent découvrit alors pleinement le sens du mot « Souffrance ».

      « Maëwenn ! C'est à toi de compter ! J'vais me cacher, et tu triches pas ! »


    La fillette s'adossa contre un arbre, ses bras repliés devant elle et appuyés contre le tronc, yeux fermés et front posé sur ses bras, elle compta. N'étant pas une mauvaise joueuse et, contrairement à la majorité des enfants de son âge, elle ne détourna pas une seule fois la tête pour apercevoir où pouvait bien se diriger sa soeur. D'autant plus qu'elle pouvait mettre en avant ses nouvelles compétences, comme savoir compter jusqu'à un certain nombre. Même la plus futile chose peut faire plaisir à un enfant.

      « Quatre-vingt-dix-huit, quatre-vingt-dix-neuf, cent ! Attention, j'arrive ! »


    C'est en sautillant telle une enfant enthousiasmée par le jeu que Dawn partit à la recherche de sa soeur aînée. Ne la trouvant nul part dans les parages, la petite s'éloigna encore plus loin jusqu'à les abords d'un lac. Elle était partie trop loin, ses parents lui avaient interdit de s'approcher sans eux de cet endroit pour le simple fait que ses talents de nageuse étaient encore déplorables, elle le savait et pourtant elle y était. Quelque chose à la surface de l'eau attira son attention et Dawn dut plisser les yeux pour déterminer sa nature. Elle eut un hoquet de surprise lorsqu'elle reconnue sa soeur, au loin.

      « Emy ! Je t'ai trouvé ! Tu peux revenir, papa et maman seront pas contents s'ils te voient là ! »


    L'enfant prit un air faussement sérieux et croisa les bras comme le ferait ses parents en attendant une quelconque réponse de sa soeur. Cependant, après qu'une - trop longue - minute se soit écoulée, le sérieux laissa place à un soupçon d'inquiétude.

      « C'est pas drôle, Emy ! Reviens, tu m'fais peur ! »


    La silhouette flottante ne sembla pas bouger pour autant et continua de dériver, flottant sur le ventre à la surface du lac. Puis, soudain, la véritable horreur à laquelle elle assistait commença à germer dans l'esprit de Dawn. Ce qui se tramait devant elle, là où elle se sentait impuissante et insignifiante pour agir prit alors un sens, et le cri qui sortit du barrage de ses lèvres fit taire le chant des oiseaux. Un cri d'effroi, un cri de désespoir, un cri de souffrance, un cri de tristesse. Un cri trop cruel pour une enfant.
    Rien ne peut remplacer une chose à laquelle on tient par dessus tout, rien ne peut combler un vide présent dans le coeur. Rien ne peut effacer la perte d'un être cher, auquel on tenait autant qu'à la prunelle de ses yeux. Dés lors, on put percevoir un changement dans le comportement de Dawn. Projetée bien trop vite à son goût dans le monde des grands, la jeune fille perdit de l'assurance dans ses faits et gestes. Son trouble de la personnalité s'éveilla.



« Et respirant, je chante, chante et chante, et chantant au-delà de ma peine, des mes peines personnelles, j'avance, j'avance. [...] Ce qui est nécessaire et qui n'a pas de nom, des actes sur la terre, un cri vers l'horizon. »
G. Celaya
    CHAPITRE III
    Ipswich, demeure familiale.


    L'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler. Ah.
    Dawn se tourna encore une fois dans son lit, dans l'impossibilité de s'endormir. Elle avait beau se vider l'esprit, rien n'y faisait, le sommeil avait décidé de la déserter ce soir. Prenant une grande inspiration, elle se jeta hors de son lit pour s'enrouler dans son châle bien chaud avant d'être attaquée par le froid mordant qui subsistait dans la demeure familiale. Se dirigeant vers la cuisine d'un pas traînant, elle s'arrêta dans le couloir quand des éclats de voix lui parvint du salon. « ... ne doit pas revenir ici ! » « Calmes-toi, Henry. Tu dois accepter Dawn comme ta propre fille et ça, tu ne l'as jamais fait ! » Si son prénom n'avait pas fait son apparition dans la conversation, la jeune fille aurait probablement continuer son chemin. Or, c'était d'elle dont il était question et, visiblement, sa personne importunait son père, enfin son oncle. Bref, celui qui l'a élevé.
     
    Le ton de Mr. Willys explosa et, même sans la voir, Dawn était persuadée que sa tante blêmissait. « C'est hors de question ! Pourquoi est-ce que je le ferais ? Donnes-moi une seule bonne raison ! » Sa femme s'énerva à son tour, la conversation prenait une mauvaise tournure. « C'est la fille de ta soeur, bon sang ! » « Si Rose ne s'était pas mise dans un sale pétrin, il n'y aurait jamais eu cette gosse ! » « Tu parles de Dawn comme un fardeau, tu me fais honte, Henry ! » L'adolescente serra les poings en se mordant la lèvre inférieure, peut-être un peu trop fort étant donné qu'un goût métallisé emplit sa bouche. Mais elle s'en fichait totalement. Non, elle n'était pas un fardeau. « Bien sûr que si, Penny ! Elle n'est même PAS HUMAINE, elle n'est pas normale ! ELLE EST CINGLEE ! » « Henry, tu ... » « JE NE VEUX PAS DE SORCIERE SCHIZOPHRENE DANS MA MAISON » J'suis pas folle, c'est faux, j'suis pas folle ... Ô joie Dawn, bien sûr que non tu ne l'es pas, tu as juste des changements d'humeur ... Perturbant. La jeune fille n'est pas atteint de schizophrénie, certes, mais possède une certaine double-personnalité. Inquiétante.
     
     
      «  Eh, Willys ! »

    En entendant son nom, Dawn leva la tête en direction de son interlocuteur, inspirant une nouvelle bouffée de nicotine.
    Andrew.
      « Oui, toi, la naine à la veste en cuir ! »

    Cette simple taquinerie réussit à remporter un sourire nonchalant de la part de la jeune fille. Andrew rayonnait de bonne humeur, tout son être ne dégageait que de la joie, un soleil. Cependant, cet air béat d'homme heureux qu'il affichait s'estompa bien vie lorsqu'il parvint aux côtés de Dawn, en voyant surtout ce qu'elle tenait dans sa main. « Bordel, Dawn, t'es vraiment pas possible ! » Ne crois pas que je vais réagir. « Ma meilleure amie est une naine suicidaire, c'est bien ma veine ! » Sur ces mots quelque peu ironiques, il lui arracha sa cigarette d'un geste légèrement trop brutal avant de lâcher un soupir bruyant qui montrait toute son exaspération envers Dawn à cet instant. La sorcière comprenait sa réaction. Normal. En effet, bien qu'elle ait la chance - ou pas - de maîtriser la magie, il se trouve que la vie humaine, elle, reste incontrôlable. Douce Dawn, touchée par une maladie typiquement moldue : l'asthme. Quelle poisse. Encore, ses crises sont rares, heureusement pour elle. De ce fait, personne n'est au courant, exception prés pour quelque personne. L'adolescente avait sa fierté, elle aussi, comme beaucoup d'autres, il lui était alors inconcevable qu'une quelconque personne le sache. Enfin, elle ne l'avouera pas elle-même, mais c'est surtout pour éviter les moqueries, embrouilles et autre perte de temps et choses futiles des sangs purs. Néanmoins, pourquoi se pourrissait-elle la vie avec de la nicotine ou toute autre sorte de substance ? Simplement pour aller au-delà de l'interdit, au-delà de ses limites. Parce que la vie est un jeu.
     
    Andrew remarqua enfin les yeux rouges et bouffis de la jeune fille, ses cernes ainsi que son teint légèrement plus pâle. Fantomatique. « Ouah, t'as fait la fête toute la nuit, sans me prévenir en plus ? » Dawn leva son visage fatigué vers son ami. « Je me suis éclatée comme une tarée ! » « Oh, je suis vexé là. J'te boude. » Le garçon prit un air faussement peiné quelques secondes, puis son regard redevint plus neutre. Il contempla Dawn un temps avant d'aller s'asseoir auprès d'elle et des passer un bras autour de ses épaules. « Racontes-moi tout, mon enfant. » Pourquoi le devrais-je ? Une longue minute s'écoula, interminable, les secondes défilant à une telle vitesse que les escargots aurait pu remporter la victoire lors d'un course. « Et bien ... » De toute manière, Dawn était incapable de ne rien dire à son ami. Foutu Andrew et son visage d'ange. « J'ai entendu une conversation entre mes parents ... » La sorcière hésita mais ne put s'empêcher de continuer devant le regard insistant du jeune homme. « Ils me haïssent. » « Racontes pas de conneries Dawn, t'as bu avant de venir, ou quoi ? » La jeune fille fronça les sourcils, une pointe d'énervement se faisait sentir. « Te fous pas de moi, Andrew, j'déconne pas. » « Excuse-moi, minimoy. Aller, expliques-toi, je suis toute ouïe » Non, non, non ... Et si. Dawn lui rapporta les paroles qu'elle n'aurait jamais du entendre, sa voix se fit plus tremblante à chaque mot qui voulait bien sortir d'entre ses lèvres, et ce fut de nouveau en larmes qu'elle se retrouva à la fin de son récit. Andrew la serra dans ses bras et, alors qu'elle se laissait aller contre lui, la berça comme un enfant en lui caressant les cheveux. « Tout va bien Dawn, je suis là maintenant. J'te lâcherais pas, j'suis avec toi. Tout va bien ... »


Dernière édition par Dawn M. Willys le Jeu 13 Mai - 8:54:07, édité 1 fois
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 7:14:29

« Et c'est encore la vie
Si la damnation est éternelle »

A. Rimbaud
    CHAPITRE IV
    Poudlard, Forêt interdite.


    « Bordel, Andrew, fous-moi la paix. » Pourquoi l’avait-il suivit ? Pourquoi n’était-il pas resté à la lisière de la forêt ? Inconscient, ou plutôt serait-il fou ? Un sourire en coin, Dawn ricana. Ouais, c’est surtout moi la folle dans l’histoire. Le jeune homme qui l’avait suivit se mit à ralentir lorsque le son inquiétant qui sortit des lèvres de son amie parvint à ses oreilles. Il considérait Dawn comme sa meilleure amie, aussi lorsqu’il avait suivit toute l’engueulade entre elle et son oncle, le comportement de la belle ne lui avait pas échappé. Il la connaissait trop bien à présent, sa maladie, son trouble, il était le seul à pouvoir la maîtriser. Du moins, c’est ce qu’il pensait, à l’instant présent. Plus il y pensait, plus il y doutait. Andrew n’était pas aveugle, il avait comprit qu’un « déclic » s’était fait en Dawn, que sa partie refoulée s’échappait une nouvelle fois. Ce fut qu’en croisant le regard voilé de son amie qu’il réalisa dans quel pétrin il s’était mis. « Merde. » « Oh oui, Andrew. Oui. Tu as raison, tu t’es foutu dans une belle merde. » La demoiselle avait le don de Légilimancie, pourtant elle n’en avait eu nullement besoin pour deviner le fond de la pensée du jeune homme. « Ta face te trahit. »
     
    Les traits d’Andrew se crispèrent sous le ton de la demoiselle, un frisson le parcouru sous le froid ardent de ces mots qui l’avaient happé. Dawn s’arrêta au pied d’un arbre, auquel elle s’adossa. Il fit de-même, dix pas les séparaient. La jeune fille lui lança un regard narquois, il restait à une distance calculée. « T’as peur, ou quoi ? » Un tic nerveux agit sur la lèvre supérieure du garçon, l’état de celle qui lui faisait face évoluait trop vite. « Dawn. » Un souffle, un seul, un son aussi doux que celui d’un homme prononçant le nom de sa bien-aimée. Et de l’espoir. Le regard qu’Andrew posa sur elle était doux, étrangement calme, surtout suppliant. Il la connaissait si bien, un fait réciproque. Dawn le connaissait aussi, trop bien.
     
    Elle plongea ses pupilles de marbre dans celle du jeune homme, affichant un sourire méprisant. « Jean. » Ce fut comme si toute l’ère glacière qui avait provoqué la disparition des dinosaures s’était jetée sur Andrew pour en faire une autre victime, dire ce prénom lui avait fait l’effet d’un seau d’eau jeté en pleine figure. Jean, sa tendre, son amour de toujours, sa bien-aimée perdue. Le sorcier avait partagé un an de sa vie avec une belle demoiselle, à vrai dire Jean était convoitée de tous et seul lui l’avait fait succomber. Une histoire passionnelle que Dawn avait méprisée, après tout cette Jean trop parfaite lui avait ôté son meilleur ami, l’avait éloigné d’elle. « Non, Dawn, non … » « Oh si, Jean, la parfaite ! » « Je t’en prie … » Gémissements. Andrew serra ses poings d’une telle manière quel les jointures de ses doigts blanchirent. Pourquoi fallait-il qu’elle remette ce sujet sur le tapis ? Parce que je suis cruelle. « Eh bien, Andrew, où sont passées tes belles paroles ? » Le jeune homme, tête baissée, assassinant du regard la terre sous ses pieds comme si elle était la cause de tout cela, ne broncha pas. « C’est à cause de Jean ? » Un tressaillement. « Oh, pauvre chou. »
     
      « FERMES-LA ! »

     
    Le cri de désespoir ne sortait pas seulement de la bouche d’Andrew mais de son corps entier. Chaque membre de son être tremblait, de peur envers cette situation, de peine envers son amour, de haine envers son amie. L’état psychique et physique dans lequel il se trouvait ne fit rien à la sorcière, pire : elle donnait l’impression de s’en délecter. « Tu pensais être le seul capable de me contrôler, n’est-ce pas ? » Oui, il le pensait. Si fort, qu’il été parvenu à y croire. « Game over. » Exactement. C’était le terme adéquat, Andrew avait perdu. « Si Jean voyait ça … » L’adolescent craqua, les chaînes de sa fierté se brisèrent et les larmes vinrent marquer leur territoire.  « Disparue … » Et là, ce fut le drame. La goûte d’eau qui fit déborder le vase. Le jeune homme se jeta en avant, Dawn braqua son regard dans le sien. Lorsqu’il atterrit sur elle, la jeune fille avait déjà eu le temps de lire en lui, de lui violer son intimité, elle avait pu entrevoir le souvenir le plus marquant qu’il avait de sa vieille relation avec Jean. Alors que le poing puissant d’Andrew s’abattit sur le visage dangereusement angélique de celle qu’il avait considéré comme sa meilleure amie, Dawn murmura ses derniers mots « … Morte. »
     
    Le choc du poing sur la face droite du visage de Dawn fut brutal. Assommant. Libérateur. Ainsi, la grimace qui se peignit sur son visage abîmé ne fut pas de douleur mais de chagrin. Un chagrin trop intense pour son cœur meurtrit. Putain, qu’est-ce que j’ai fait ? Le coup l’avait projeté à terre, et ce fut le souffle court qu’elle pleura toute les larmes de son corps. Seule dans cette forêt malveillante, seule dans son cœur, loin d’Andrew qui avait fuit. Mais double dans son âme. Elle se releva péniblement et, se plongeant dans un mutisme profond, reprit le chemin vers l’établissement. Tandis qu’au fond d’elle résonne l’éclat d’un rire sombre.


« La terre seule demeure l'immortelle, la mère d'où nous sortons et où nous retournons. »
Emile Zola
    EPILOGUE
    Lettre de Mrs. Willys.


      « Ma tendre Dawn,

      Je suis navrée que tu ais entendu la conversation entre moi et ton père, pendant les vacances. Ne fais pas cette tête, le miroir brisé dans le couloir nous a alerté, cependant nous avons préféré te laisser seule. Je pense que c'était la meilleure solution et qu'il en de même pour aujourd'hui. Vois-tu, tu es devenue instable. Enfin, comprends-moi, comprends-nous, on ne peut te laisser revenir à la maison pour le moment. En fait, j'agis au dépend d'Henry, bien que je sois certaine qu'il approuverait. J'aimerais que tu restes à Poudlard toute l'année, j'aviserais le jour venu si tu peux rentrer directement à la maison cet été. Je t'en prie, ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter. Si j'agis ainsi, c'est pour te protéger. Je t'éloigne d'Henry, pour ton bien. J'ai peur qu'en restant à proximité de toi, qu'il fasse un geste malheureux envers toi. Je t'aime, Dawn, ne l'oublies jamais. Je pense très fort à toi et je te le répète, c'est pour ta vie.

      Je t'embrasse très fort,
      Penny. »


    Une larme s'écrasa sur le bout de papier, une seule, effaçant par la suite quelques mots. Dawn froissa la lettre dans sa main, les dents serrées. Rejetée par ses parents mais protégée par sa mère. Non, par sa tante. Qu'il en soit ainsi, on ne voulait plus d'elle, alors elle n'avait plus aucune raison de considérer ces gens comme ses parents. Dés lors, ils resteront ce qu'ils ont toujours été, son oncle et sa tante. Mr & Mrs Willy. Des étrangers. La jeune fille écrasa violemment son poing contenant la lettre sur le malheureux mur à côté d'elle, ce qui provoqua la réouverture de ses blessures causées en ayant fait le même geste sur le miroir dont a parlé sa tante. Ce fut l'élément qui la calma instantanément. Je ne me laisserais pas faire. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Belle Dawn est une combattante, elle ne laissera pas son « autre elle » prendre le dessus. Pour le moment. Je ne suis pas folle.

    Un énorme bruit la fit sursauter, visiblement son ventre était en pleine exclamation de situation apocalyptique.
      « J'meurs de faim ! »

    Une odeur.
      « AAH ! Chocholaaat ! »


Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » 2v8n6mg


Dernière édition par Dawn M. Willys le Jeu 13 Mai - 9:21:18, édité 1 fois
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Etain T. Collins

Etain T. Collins

– parchemins : 501
– copyright : (c) golden skans ; the kilians and onlysugarcoated @LJ
– études : sciences et mystères de la sorcellerie, première année


PENSINE
– âge RPG: 18 YO
– ascendance: sang mêlée
– inventaire:

Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 7:24:01

    YOU'RE BAAAAAAACK a
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 9:24:12

    Ehh ouaaaai ♥

    & Puis, j'ai finit ma fiche :D
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si'

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– parchemins : 1114
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PENSINE
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MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 11:10:44

    Rebienvenue. <3
    J'ai adoré. Gryffondor. (:
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitimeJeu 13 Mai - 11:17:47

    Merciiii ♥
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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » _
MessageSujet: Re: Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. » Icon_minitime

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Willys ; « Tous les êtres ont une fatalité au bonheur. »

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